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Zeghmati qualifie la présidentielle de «bouée de sauvetage» et révèle:

«Les mains sales veulent le statu quo»

Le ministre de la Justice, garde des Sceaux a lancé un appel «fraternel» aux Algériens afin qu’ils aillent voter en masse le 12 décembre prochain.

Belkacem Zeghmati n’y va pas par quatre chemins. Pour lui, la présidentielle du 12 décembre prochain est le seul moyen de sortir le pays de la crise. «C’est une bouée de sauvetage», a assuré, hier à Alger, le ministre de la Justice, garde des Sceaux. Zeghmati insiste sur le fait que «cette bouée a été offerte par les hommes intègres de ce pays aux Algériens». Le ministre met en exergue la phase «délicate» que traverse le pays. «Une phase où les ennemis de l’Algérie guettent le moindre faux pas», a-t-il soutenu. «Les plus consciencieux d’entre nous oeuvrent à mener vers une issue de secours de ce monde impitoyable où nombreux sont les conspirateurs qui guettent notre pays», a-t-il déclaré à l’ouverture d’une journée d’étude sur «les contentieux en matière de sécurité sociale». Celui qui est en train de mener une bataille féroce contre la corruption en remet une couche : «Les mains souillées par l’argent sale veulent maintenir le statu quo afin de sauver leurs intérêts.» Zeghmati insiste : «Ces mêmes mains profitent du statu quo afin de réaliser leurs visées et intérêts étroits.» Il argumente ses propos : «Si le problème de la corruption était globalement à l’origine de la situation économique actuelle, les évènements que connaît la scène nationale depuis 8 mois sont de nature à faire perdurer ses dangers, étant donné que l’animosité persiste entre les membres de la même société.» C’est dans ce sens, que le garde des Sceaux a lancé un appel «fraternel» aux Algériens afin qu’ils aillent voter en masse le 12 décembre prochain. «Le peuple algérien en entier a rendez-vous avec une date historique pour tracer son chemin vers un avenir radieux en marchant sur les pas de nos aïeux dans l’abnégation, au service de l’intérêt suprême de l’Algérie, notre seule et unique patrie», a-t-il assuré. Une sortie qui peut paraître étonnante du fait que ni le contexte ni la nature de l’intervenant ne s’y prêtent. Un ministre de la Justice qui parle des élections lors d’une conférence sur la sécurité sociale ? En fait, ce n’est qu’une suite logique pour celui qui a «concocté» les lois relatives à l’Autorité indépendante des élections et au régime électoral. Lors de la présentation de ces deux lois au niveau des deux chambres du Parlement, on était étonné de voir Zeghmati en faire la présentation en lieu et place de son collègue de l’Intérieur. Mais celui qui est «adulé» par une partie de la rue était là pour donner plus de crédibilité à ces lois. Car, beaucoup d’Algériens voient en lui le visage de la lutte «anti-corruption» qui est menée actuellement. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si à chacune de ses sorties, il évoque l’élection du 12 décembre prochain. C’est même devenu son «porte-parole» en menant une campagne de sensibilisation en faveur de cette joute électorale. A titre d’exemple, cet expert en droit ne cesse de répéter qu’elle «est le seul moyen qui permet aux Algériens qui se sont révoltés, d’exercer leurs droits, en vertu de l’article 7 de la Constitution, à travers le choix libre de leur représentant au sommet de la hiérarchie de l’État». Les Algériens vont-ils choisir cette option ou continuer la contestation ? On est dans la phase la plus «cruciale» ! C’est la semaine la plus décisive avec la fin de dépôt des candidatures. Ça passe ou ça casse ! Samedi prochain, à minuit on aura une idée précise des candidats qui s’affronteront pour la magistrature suprême. Mais même avec la finalisation de cette étape, les choses ne sont pas gagnées. Il reste à convaincre le plus grand nombre d’Algériens d’aller voter. C’est là, le plus grand défi…

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