{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

36e vendredi de mobilisation populaire

Les manifestants toujours déterminés

Les manifestants ont déployé des dizaines de banderoles sur lesquelles ils revendiquaient la libération des détenus.

Les citoyens qui ont manifesté, hier, dans les rues de la capitale n’ont visiblement pas apprécié le propos qu’a tenu le chef de l’état Bensalah, au président russe, Vladimir Poutine. La séquence vidéo partagée sur les réseaux sociaux est devenue virale. Il n’y en avait dans la marche que pour Abdelkader Bensalah. Cela dit, le 36eme vendredi de protestation pacifique a commencé sur un ton vigoureux. Les Algériens et comme veut la coutume, depuis le 22 février dernier, ont été encore une fois au rendez-vous de la patrie. Comme des soldats, présents à la marche, accompagnés ou seuls, de nombreux citoyens ont répondu présents, hier. La démonstration populaire a commencé en début de journée, vers 11 h du matin, où les manifestants commençaient à se regrouper, enthousiastes et déterminés. Jeunes et vieux ils entonnaient des airs anti-pouvoir en brandissant les drapeaux. Les manifestants, armés de drapeaux, ont déployé des banderoles présentant diverses revendications et scandé haut et fort «système dégage» ! Un seul mot d’ordre «pas de dialogue avec la mafia», «vive l’Algérie», «libérez les détenus d’opinion», « libérez les médias et la justice», et plein d’autres slogans hostiles au pouvoir. Il reste à dire que le seul mot d’ordre dominant durant la manifestation est celui du rejet du dialogue. «Basta la manipulation et pas de dialogue» !
On note dans ce sens, que certains parents, dont les enfants sont détenus sont sortis demander leur libération. Solidaires, les citoyens ont réclamé la libération immédiate de ces jeunes, arrêtés lors des manifestations. Pour rappel, cette 36e démonstration intervient dans un contexte judiciaire assez particulier, après la réquisition prononcée par les magistrats à l’encontre de plusieurs détenus, accusés de «porter atteinte à l’unité nationale» pour avoir brandi le drapeau amazigh. Dans ce même ordre d’idées, on note que la manifestation a été caractérisée par un aspect judiciaire dont la marche des avocats ce jeudi a été applaudie par les manifestants. Les jeunes manifestants n’ont pas oublié le grand moudjahid Lakhdar Bouregaâ, qui est en prison depuis des mois. Pour eux, il est désormais le président d’honneur du Hirak... Par ailleurs et s’agissant du dispositif sécuritaire, il a été qualifié d’impressionnant pour ce 36e vendredi. Hier encore, tous les axes au centre de la capitale étaient fermés. Le centre-ville d’Alger était littéralement quadrillé encore une fois par les forces de l’ordre. Les grands boulevards de la capitale ont tous été bloqués par des camions stationnés pour interdire le passage aux manifestants… qui ne se fatiguent pas et trouvent toujours un moyen pour marcher et scander «système dégage» ! En fait, on retiendra pour ce vendredi l’absence d’interpellation de manifestants, ce qui, en soi, constitue l’un des aspects positifs de ce 36e vendredi de mobilisation populaire. D’ailleurs, beaucoup de marcheurs ont clairement espéré que les condamnations dont les procès ont eu lieu à la fin de la semaine dernière couvrent la peine de prison pour que les jeunes puissent retrouver leurs familles et que l’on ne parle plus de détenus du Hirak.

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours