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Retards et reports de remise de clés des logements

Les oppositions plombent les projets

Les travaux dureront encore jusqu’au mois de juin signant ainsi un énième allongement des délais.

Le wali de Tizi Ouzou qui était, hier, à Draâ Ben Khedda pour l’ouverture de la campagne de sensibilisation contre le cancer du sein a mis à profit son périple pour se rendre sur le chantier des 1000 Logements sociaux en construction dans cette ville. Sur place, des explications lui ont été présentées par les responsables des entreprises réalisatrices nationales étatiques et privées. De ce côté, les nouvelles ne sont pas bonnes. Selon les prévisions, quelque 3 000 sur les 7 500 logements sociaux et LPL en construction à travers la wilaya seront livrés, avant la fin de l’année en cours. Les 4 500 bénéficiaires restants recevront leurs clés à la fin du premier semestre de l’année 2020. En effet, d’énormes retards sont accusés dans la réalisation des 1000 logements sociaux. Selon les responsables du projet, les travaux prendront encore jusqu’au mois de juin, signant ainsi un énième allongement des délais. Les bénéficiaires, tous issus de la daïra de Draâ Ben Khedda, ont par le passé, organisé des actions de protestation dans l’espoir d’aiguiller les travaux somnolents. Le délai jusqu’au moins de juin, risque d’être prolongé au vu du rythme de travail sur le chantier. C’est pareil pour les 100 logements LPA situés à côté. Les entreprises privées réalisatrices s’orientent visiblement vers le prolongement des délais pour le mois de juin. Ce que leur a accordé le wali qui a terminé sa visite sur ce dernier site.
La wilaya de Tizi Ouzou connaît les plus importants retards dans la livraison des logements inscrits depuis le début des années 2000. Beaucoup auront remarqué que les entreprises étrangères accusent largement moins de retards que les entreprises algériennes. Ce sont ces dernières qui plombent le programme de logement de la wilaya de Tizi Ouzou avec les énormes retards. En effet, les chantiers réalisés par les entreprises étrangères avancent beaucoup plus rapidement que ceux des entreprises algériennes publiques et privées. En fait, récemment, le wali a promis la livraison de 3000 unités entre logements publics locatifs et logements sociaux, ainsi que plus de 9000 unités Aadl avant la fin de l’année en cours. Le premier responsable de la wilaya qui s’exprimait à l’occasion de la Journée arabe du logements a également évoqué l’épineux problème des logements Aadl. Sur ce dernier chapitre, les retards sont énormes au point de susciter la colère des bénéficiaires qui recourent souvent à des actions de protestation. L’association des souscripteurs des logements Aadl 2001 a toujours été sur le terrain dans l’espoir de faire bouger les chantiers. A ce sujet justement, le même orateur a promis que le programme inscrit en 2001 sera livré en totalité, avant la fin de l’année en cours. Les 930 unités restantes sur les 12 700 livrées seront remises aux bénéficiaires dans ces délais. Concernant le programme Aadl 2013, les bénéficiaires devront attendre mars 2020 pour voir quelque 2000 premières unités livrées. Ces dernières sont réparties sur les sites de Draâ El Mizan, Oued Falli, Aghribs et Tamda. A rappeler par ailleurs que l’une des plus importantes causes des retards accusés par ce programme dans sa première et sa seconde tranches (2001 et 2013) est la rareté des assiettes foncières. En fait, les retards accusés dans ce programme n’incombent pas uniquement aux entreprises réalisatrices. Les démarches administratives hyperlentes sont pour beaucoup dans les retards de lancement des travaux, ainsi que les retards pris lors des nombreuses résiliations de contrats, de prorogations de délais et autres démarches intervenant avant, pendant et après la réalisation. Un autre sérieux problème freine le programme de logement, les oppositions des citoyens. Ce phénomène est derrière les retards accusés généralement lors de la phase de choix des assiettes.
Quelque 4 000 logements LPL ne sont pas encore lancés à cause de ce problème. Le programme Aadl est toutefois celui qui souffre le plus de ces oppositions. à Azazga, Draâ El Mizan, Tamda, les chantiers n’ont jusqu’à présent pas pu être lancés à cause des oppositions qui frappent les terrains d’implantation. à Tizi Ouzou, enfin, il y a lieu de signaler que 50% des communes n’ont pas de foncier pour bénéficier de ces programmes de logements.

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