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Réagissant à la résolution du Parlement européen

Les Parlements régionaux dénoncent

Les prises de position contre l’ingérence du Parlement européen dans les affaires internes de l’Algérie dépassent nos frontières. Elles sont exprimées à l’échelle internationale.

En effet, en solidarité avec le peuple et les autorités algériennes, pas moins de trois Parlements régionaux représentant un très grand nombre de pays, y compris européens, ont rejeté catégoriquement l’immixtion d’une minorité de parlementaires européens dans les affaires internes de notre pays et ont appuyé aussi la tenue de la prochaine élection présidentielle.
A commencer par le Parlement arabe qui a affirmé, dans un communiqué signé par son président, Mishâal bin Fahm al-Salami, que la résolution du Parlement européen a été rendue par «une juridiction non compétente», la qualifiant d’une «immixtion flagrante et inacceptable dans la souveraineté de l’Etat algérien et ses affaires internes, exploitant la conjoncture politique délicate que traverse ce pays». Il a exprimé, ainsi, son «rejet catégorique» de cette résolution. Celle-ci est «en contradiction avec les principes des Nations unies sur la non-ingérence dans les affaires internes des pays et la déclaration des principes du droit international sur les relations amicales et la coopération entre Etats, et contraire au principe de bon voisinage entre Etats arabes et européens», lit-on dans le communiqué.
Le président de l’instance arabe a souligné que «la République algérienne est un Etat signataire des conventions internationales et arabes sur les droits de l’homme et attaché à mettre en œuvre ses engagements en vertu de ces accords et s’engage à présenter des rapports périodiques sur l’état des droits de l’homme et des libertés fondamentales aux structures compétentes relevant de l’Organisation des nations unies et de la Ligue arabe».
Al-Salami a réitéré «la solidarité du Parlement arabe et sa position vis-à-vis de l’Algérie et son refus de toute ingérence étrangère dans ses affaires internes». Il a appelé le Parlement européen à «suivre une approche constructive qui encourage l’interaction et le dialogue et qui va dans la bonne direction des relations arabo-européennes».
L’autre organisation régionale ayant adopté la même position est le Parlement africain. Par le biais de son président, Roger Nkodo Dang, cette instance a dénoncé, vendredi, la résolution du Parlement européen sur l’Algérie. Elle a qualifié cette démarche « d’ingérence flagrante et inacceptable dans les affaires internes d’un État africain souverain et indépendant».
Roger Nkodo Dang a eu une communication téléphonique avec le président par intérim du Conseil de la nation, Salah Goudjil, durant laquelle il lui a exprimé « tout le soutien et toute la solidarité du Parlement africain avec notre pays».
Par ailleurs, l’Assemblée parlementaire de la Méditerranée (APM) s’est prononcée en faveur de l’organisation de l’élection dans notre pays. Le Bureau de l’Assemblée, réuni à Rome le
28 novembre au Parlement italien, a fait savoir dans sa déclaration qu’il «prend note et encourage la tenue de l’élection présidentielle en Algérie le 12 décembre 2019». Son secrétaire général, l’ambassadeur Sergio Piazzi, a écrit au président de l’Assemblée populaire nationale, Slimane Chenine pour lui exprimer officiellement l’appui de cette instance. Sergïo Piazzi a fait part, dans sa correspondance, du « souhait de l’APM d’assurer l’accompagnement et le suivi du processus électoral à travers une mission d’observateurs». La position de l’instance méditerranéenne, représentant un certain nombre d’Etats membres de l’Union européenne, vient annoncer une deuxième démarcation de ces Etats vis-à-vis de la conduite du Parlement européen, après celle de la Commission européenne, exprimée par sa représentante pour la Politique étrangère et la Sécurité, Federica Mogherini.
Il y a lieu de signaler qu’à travers ces trois organisations parlementaires environ une centaine de pays expriment leur solidarité avec l’Algérie et consacrent, par là même, l’isolement de l’instance de Strasbourg, menée par une minorité d’élus. Il s’agit là d’une prouesse à l’international réussie par notre pays et jamais réalisée depuis son indépendance. C’est dû aussi à un savoir-faire diplomatique de parvenir à réunir à sa cause autant de pays en si peu de temps.

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