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Campagne référendaire pour la révision de la Constitution

Les partis confirment leurs positions

«Certaines parties tentent de semer la crainte et la suspicion parmi les Algériens concernant l’amendement constitutionnel.»

C'est la confirmation de la part de la majorité des partis politiques, d' une adhésion sans faille au projet de révision de la Constitution. Une position claire, au 4e jour de la campagne référendaire, renforcée par un appel à un vote massif au référendum du 1er novembre, afin d'acter avec force les premiers pas du changement.

Front El Moustakbel: «Evitons les positions extrémistes»
S'exprimant à partir de Laghouat, le président du parti du Front El Moustakbel, Abdelaziz Belaïd, a affirmé que «l'adoption du projet d'amendement de la Constitution est une première étape dans le processus de construction de l'Algérie nouvelle. Il conduira à une réforme du système politique, soubassement pour une réforme sociétale et économique». Dans le but d'éviter toute manipulation et afin de préserver le principe de transparence que doit revêtir ce rendez vous électoral, Abdelaziz Belaïd a appelé l'ensemble des citoyens à «éviter les positions extrémistes dans le débat sur la Constitution et à opter pour un dialogue sérieux, constructif et rassembleur afin de progresser. Le boycott n'est pas une solution et les précédentes expériences électorales ont démontré que la fraude s'opérait quand les électeurs se détournaient de leur devoir civique».

L'Organisation nationale des enfants de moudjahidine se mobilise
Le secrétaire général de l'Organisation nationale des enfants de moudjahidine (Onem) Khalfa Mebarek, a indiqué que «le projet d'amendement de la Constitution est inclusif et englobe toutes les questions liées au pays et au citoyen. L'Algérie a, aujourd'hui plus que jamais, besoin de ses enfants et de toutes personnes fidèles à la défense de l'unité et des constantes nationales édictées et approuvées par la proclamation du 1er novembre 1954 et incluses dans les amendements constitutionnels». À cet effet, le SG de l'Onem a exhorté les Algériens à voter massivement, précisant que «les citoyens, qu'ils soient enfants de moudjahidine et de chouhada, de membres de la société civile et des représentants de diverses organisations et couches sociales, doivent se mobiliser pour aller massivement aux urnes, le 1er novembre prochain».

Le Mouvement El Islah met en garde contre les tentatives de division
«Certaines parties tentent de semer la crainte et la suspicion parmi les Algériens concernant l'amendement constitutionnel.» C'est ce qu'a déclaré le président du mouvement El Islah, Filali Ghouini, à partir de Djelfa, précisant que «le référendum sur l'amendement constitutionnel est une réponse aux revendications légitimes exprimées par les Algériennes et Algériens durant le Hirak populaire originel. Ce projet d'amendement a apporté une souplesse entre les différentes autorités et un équilibre entre les prérogatives de chacune d'elles, tout en consacrant de nouveaux mécanismes de contrôle».

Nazih Berramdane: «La société civile est un partenaire essentiel»
S'exprimant à partir d'Adrar, le conseiller du président de la République chargé du mouvement associatif et de la communauté nationale à l'étranger, Nazih Berramdane, a estimé que «le projet d'amendement constitutionnel a consolidé la mission de la société civile, la protection réglementaire des associations et consacré l'implication des associations pour soutenir la Haute autorité de transparence, de prévention et de lutte contre la corruption dans son rôle de lutte contre la corruption et la protection réglementaire de ses dénonciateurs». Évoquant l'importance des actions de la societe civile, Berramdane souligne l'impératif de «faire de la société civile un partenaire essentiel est une conviction ancrée chez les pouvoirs publics et valorisée dans le projet d'amendement de la Constitution. Les associations ont adhéré massivement à l'enrichissement du projet d'amendement de la Constitution en proposant 5 018 suggestions à l'échelle nationale».

Le président du parti El Wassit Siyassi , «Votez Oui!»
Exhortant ses militants à voter «oui» pour le projet d'amendement de la Constitution soumis au référendum le 1er novembre prochain, le président du parti El Wassit Siyassi, Ahmed Laâroussi Rouibate, a souligné que «sa formation politique croit en le débat des idées et que le projet de texte soumis au choix des électeurs répond aux revendications du Hirak populaire. Il est considéré comme un document central pour les changements promis par le président de la République dans son programme électoral».

Saïd Mokaddem met en avant la démocratie participative
Pour l'enseignant et membre de la Ligue algérienne pour la pensée et la culture, Saïd Mokaddem, «la société civile est l'un des indices du développement humain et durable, et un partenaire efficace dans la concrétisation de la démocratie participative et de la bonne gouvernance. Le texte de la nouvelle Constitution, garantit la consolidation de son rôle et encourage la démocratie participative à travers les associations et les organisations nationales qui bénéficieront de la création d'un observatoire national».

Le docteur Ibtissam Hamlaoui rappelle le rôle de l'élite
Le docteur Ibtissam Hamlaoui, conseillère auprès de la Ligue, a estimé que «les élites jouent un rôle important dans la création d'une prise de con-science au sein de la société en s'imposant dans l'action politique et l'orientation de la société. Evoquant la position de l'élite dans la vie politique, Mme Hamlaoui a rappelé que cette dernière avait échoué précédemment à «imposer ses opinions au pouvoir en place. La nouvelle Constitution renforce la place et le rôle des élites dans l'enrichissement de la vie politique à travers l'activation de la démocratie participative, mais également la création de l'observatoire national de la société civile».

Tebboune unit Bengrina et Abdelaziz Belaïd
Farouches adversaires politiques durant la présidentielle de décembre 2019, le président du Mouvement El Bina, Abdelkader Bengrina et le président du Front El Moustakbel, Abdelaziz Belaïd, se retrouvent de nouveau, mais cette fois-ci pour défendre un même projet : le référendum sur la Constitution, un projet du président de la République, Abdelmadjid Tebboune.
Divergents il y a quelques mois, ils sont désormais sur le même front, unis par le président Tebboune. C’est aussi ça la nouvelle Algéie.

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