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Possibilité pour l'Algérie de faire intervenir son armée à l'étranger

Les précisions du professeur Laraba

Le président du Comité d'experts chargés du projet de révision de la Constitution évoque également la question du poste de vice-président...

L'Algérie pourra envoyer son armée hors de ses frontières. Voici un point qui fait polémique depuis que le projet de révision de la Constitution a été rendu public, le mois dernier.
Le président du Comité d'experts chargés du projet de révision de la Constitution, le professeur Ahmed Laraba, a apporté, hier, quelques précisions sur ce fameux article. «Ce point a suscité un grand nombre de commentaires, mais il faut comprendre qu'il s'agit là de donner au président de la République la faculté d'envoyer des troupes pour des opérations de maintien de la paix», a-t-il soutenu, hier matin, lors de son passage à la Radio nationale Chaîne 3 où il était L'invité de la Rédaction. Le professeur insiste sur le fait que cela se fera uniquement dans ce cadre- là. Pour lui, cet amendement «ne remet nullement en cause le principe sacro-saint de non-ingérence du pays dans les conflits militaires extérieurs». Surtout, précise-t-il que cela est tributaire du feu vert préalable du Parlement.
Ahmed Laraba est revenu sur l'autre point qui a déchaîné les passions: la possibilité pour le chef de l'Etat de nommer un vice-président! Il révèle, d'ailleurs, que cette question a suscité le même débat au sein de la commission qu'il préside. «Il s'agit là d'une question dont on peut débattre qui a d'ailleurs donné lieu à des avis partagés au sein de la commission», a-t-il souligné. «Ine-fine, il appartiendra au peuple de trancher», a-t-il poursuivi. Néanmoins, le président du Comité d'experts chargés du projet de révision de la Constitution refuse que le débat ne soit concentré que sur ces deux points en mettant en avant les «grandes avancées» contenues dans cette première mouture.
Dans ce sens, il affirme que les experts de la Commission ont essayé de prendre en compte la réalité des revendications du Hirak pour asseoir un meilleur équilibre entre les pouvoirs, ainsi qu'un renforcement considérable de la partie consacrée aux droits de l'homme. «En la forme, sur les 240 articles de la Constitution, 148 ont été amendés et rectifiés pour être soumis à propositions et évaluations», signale-t-il en assurant avoir fait une analyse critique de ce «qui n'a pas marché» dans les précédentes. Le professeur Laraba met en avant le fait que la Constitution de 1989 a constitué à ses yeux un moment important de l'histoire de l'Algérie. «Cela du fait qu'elle a contribué à une rupture avec le règne du parti unique», a-t-il indiqué.
Ahmed Laraba a également tenu à mettre certains points au clair. Il rappelle, notamment que le groupe de réflexion qu'il préside n'est en rien une constituante. «Les travaux s'inscrivent dans le cadre de la feuille de route tracée de la révision de la Constitution et non pas d'une innovation», soutient-il non sans préciser qu'ils n'étaient pas partis de rien.
C'est donc un enrichissement de la Loi fondamentale sans toucher aux constantes nationales. «Les propositions d'enrichissement du nouveau projet de Constitution sont susceptibles de contribuer à l'émergence d'une Algérie nouvelle», a-t-il conclu avec beaucoup d'espoir...

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