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Après El Gueddafi, Ali Salah, Ben Ali, c’est le tour de Moubarak

Les présidents arabes meurent avec leur printemps

El Gueddafi et Ali Abdallah Saleh ont eu des fins violentes alors que Ben Ali et Moubarak décèdent d’une mort naturelle.

La mort de Hosni Moubarak hier, à l’âge de 91 ans clôture une série de décès des présidents de pays qui ont subi le printemps arabe à l’exception de du Syrien Bachar Al Assad qui résiste toujours contre vents et marées. Deux de ces présidents arabes ont connu une fin violente. Après 40 ans de règne sans partage sur la Libye, le colonel El Gueddafi subit un lynchage barbare. Le 20 octobre 2011, un raid des avions de l’Otan stoppe un convoi de véhicules à Syrte. Des révolutionnaires débusquent l’ancien Guide suprême de la Libye dans une conduite d’évacuation des eaux usées quelques heures plus tard, le capturent et le tuent d’une manière atroce. Il est transporté, mort ou agonisant, à l’hôpital de Misrata et son corps a été ensuite exposé pendant plusieurs jours pour permettre à des badauds de se photographier à côté du cadavre de manière éhontée.
L’ex-président du Yémen Ali Abdallah Saleh connaîtra le même sort. Il a dirigé le pays pendant 33 ans avant de céder le pouvoir en 2012 sous la pression de la rue, Abdallah Saleh sera tué dans la capitale Sanaa par les rebelles Houthis, le 4 décembre 2017. Il était âgé de 75 ans. Le troisième président dont le pays a connu la vague du printemps arabe a été Zine el-Abidine Ben Ali. Ce dernier est décédé d’une mort naturelle le 19 septembre 2019, à Djeddah, en Arabie saoudite où il vivait en exil depuis sa fuite de la Tunisie. L’homme de 83 ans a succombé à un cancer des poumons contre lequel il luttait depuis des mois.
Ben Ali n’avait quitté le pouvoir que 23 ans plus tard, après quatre réélections, contraint à abandonner le palais de Carthage par le soulèvement populaire dit « révolution du Jasmin ». À la suite de l’immolation par le feu d’un jeune vendeur ambulant, la Tunisie toute entière s’était lancée dans une révolution contre le pouvoir autoritaire mis en place pendant plus de deux décennies. Hier, c’était le tour du président égyptien Hosni Moubarak. L’horloge biologique s’est arrêtée pour l’ex-président déchu. Hosni Moubarak, investi président suite à l’assassinat d’Anouar al Sadat, a eu à diriger l’Égypte pendant 30 ans. En 2011, il est poussé à la démission suite à l’éclatement de la révolution de janvier qui, par ailleurs, a suivi la vague de soulèvements qui a commencé en Tunisie, communément appelée, printemps arabe.
Président de l’Égypte depuis 1981, il doit également abandonner le pouvoir face à la pression de la rue. Traduit devant les tribunaux, jugé et condamné, il sortira de prison pour des raisons de santé. Absent depuis plusieurs années de la scène publique, Hosni Moubarak s’est éteint aujourd’hui à l’âge de 91 ans.

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