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Après plusieurs grèves cycliques à L'ADE de Tizi-Ouzou

Les travailleurs débraient pour 15 jours

La société ADE connaît d'autres difficultés dans le recouvrement des créances de ses clients.

Rien ne va plus au sein de l'Algérienne des eaux de la wilaya de Tizi Ouzou. Après plusieurs jours de grève cyclique observée depuis quelques semaines, c'est le durcissement à partir d'hier. Les travailleurs ont décidé d'enclencher un mouvement de grève de 15 jours avec des actions plus radicales, si leurs doléances ne sont pas satisfaites d'ici-là. En effet, les représentants de cette société stratégique prévoient de procéder à la fermeture des vannes dans deux semaines si les responsables de la société ne répondent pas positivement.
Hier donc, comme prévu, c'était une grève générale avec en parallèle un grand rassemblement devant le siège de la société situé au centre-ville de Tizi Ouzou. Les travailleurs, venus de toutes les antennes communales, répondaient à l'appel de leur syndicat, massivement. C'est en effet un débrayage suivi à 100%. Ces derniers appuyaient les décisions de leurs représentants par des arguments qu'ils ont énumérés devant la presse locale, hier durant toute la journée. Les agents releveurs comme les vanneurs sont aux avant-postes et en contact direct avec les populations, d'où la grande colère exprimée par ces derniers.
En effet, ce conflit, qui dure depuis plusieurs mois, ne risque pas de s'estomper dans les jours à venir. Les travailleurs, qui se disent lésés, surtout par le silence de la direction quant à leurs revendications socioprofessionnelles, ne comptent pas laisser tomber leur mouvement. De son côté, la direction n'a pas répondu, bien qu'elle soit sollicitée depuis plusieurs mois par ces travailleurs qui observaient des grèves cycliques et des rassemblements au niveau du siège. Des revendications socioprofessionnelles qui se résument en l'augmentation des salaires et l'amélioration des conditions de travail.
Les travailleurs, qui menacent de suspendre l'alimentation des clients en eau potable persistent et tiennent dur comme fer à leurs revendications car, estiment-ils, les difficultés rencontrées sur le terrain méritent un meilleur salaire. En fait, les relations entre cette société et ses clients sont souvent difficiles. L'alimentation en eau potable a toujours été marquée par des conflits surtout durant les saisons estivales. Le manque d'eau dans les robinets a toujours été sanctionné par des actions de protestation des populations. Souvent, ces conflits ont engendré la fermeture des antennes locales avec toutes les difficultés rencontrées par les travailleurs en contact avec les clients.
Enfin, notons que la société ADE connaît d'autres difficultés dans le recouvrement des créances détenues sur ses clients.
Les administrations, qui sont le plus important mauvais payeur, constituent un casse-tête chinois pour les responsables de la société. En contrepartie, cette dernière peine toujours à s'acquitter de ces créances vis-à-vis de la SDC Sonelgaz. Un labyrinthe inextricable qui met les deux sociétés en difficulté. Les stations de pompage de l'Algérienne des eaux fonctionnent à l'électricité, d'où la nécessité de payer les dettes contractées pour ne pas subir les coupures d'alimentation en énergie électrique. La menace pèse toujours, avec les conséquences sur le client.

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