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Béjaïa

Les universitaires insistent sur le changement

La communauté estudiantine de Béjaïa a tenu son rendez-vous hebdomadaire.

Des centaines d’étudiants, d’enseignants et de fonctionnaires ATS, composant le communauté de l’université Abderrahmane Mira de Béjaïa ont réinvesti hier, encore les rues de la ville avec le même mot d’ordre qui fait consensus national : «le départ du système et l’instauration d’un Etat de droit». La mobilisation de la communauté universitaire reste intacte. Elle a été dominée, cette fois-ci en nombre, par les enseignants et les travailleurs. Conjoncture d’examens oblige, les étudiantes et les étudiants étaient hier moins nombreux. Des milliers d’entre eux subissaient les épreuves d’examens de fin d’année universitaire. Elles ne pouvaient donc pas se permettre de prendre part à la manifestation du jour. Faut-il rappeler que contrairement aux autres universités du pays, l’université de Béjaïa a maintenu le calendrier des examens tel que prévu depuis le début de l’année universitaire. Les enseignants et les étudiants qui sont partie prenante du mouvement national en cours, s’étaient entendus dès le début, de travailler en parallèle pour faire en sorte que l’année universitaire puisse se dérouler normalement. Organisés en un seul carré mais assez étoffé tout de même, les manifestants ont marché depuis le campus de Targa Ouzemmour jusqu’à la placette de la liberté Saïd Mekbel. Tout au long de la marche, ils scandaient les mêmes slogans et montraient la même colère contre les tenants du régime qui persistent à organiser une présidentielle avec un même personnel décrié et un dialogue dont les contours ne sont pas définis L’exigence du départ du système, réitérée à travers le mot d’ordre « Yatnahaou gaâ » et le refus des propositions de dialogue ont été au cœur des revendications de la communauté universitaire qui, hier encore se sont prononcés pour une solution politique qui passe par une période de transition avec pour objectif principal le changement du système. A Béjaïa, l’on continue à refuser de verser dans des solutions sans lendemain et qui n’ont pour but que celui de maintenir un système vomi par le peuple auquel il appartient. Loin de céder à ces tentations « diaboliques » colportées par-ci, par-là sur les réseaux sociaux, la communauté universitaire de Béjaïa paraissait hier, prendre la mesure de la gravité de la situation pour insister ensuite sur des mesures à prendre, à même de satisfaire la demande populaire allant vers un changement radical du système.

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