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Boudjima, une commune sans majorité

Lorsque les intérêts politiques priment

Ce problème de blocage des communes est très répandu ces dernières années. Plusieurs APC sont dans la même situation.

La commune de Boudjima vient de rejoindre le bal des circonscriptions bloquées. Après avoir géré les affaires de la commune durant trois mandats successifs, le président de l’APC perd subitement son bras droit, un élu du FLN dont le ralliement avait permis la constitution d’une majorité. En effet, l’histoire de cette alliance remonte aux dernières élections communales, lorsque la majorité sortie de l’urne n’avait pas les coudées franches pour pouvoir imposer ses idées. Il aura fallu plusieurs semaines pour que le dénouement vienne par la voie du seul élu du FLN qui se joint à la majorité du RCD. Depuis ce jour, les affaires de la commune ont marché sans aucun soubresaut.
Mais, subitement, la lune de miel tourne à l’orage. L’élu du FLN a claqué la porte de la majorité pour de nombreuses raisons qu’il a rendues publiques dans sa déclaration. Ce dernier reproche, en effet, au maire, sa gestion unilatérale et non démocratique. Après plusieurs tentatives d’imposer son avis dans les réunions, le malheureux élu s’est vu ignoré. Il ne servait plus qu’à lever le doigt à la fin des délibérations. Ainsi, s’arrête la gestion de cette commune déjà très pauvre sur tous les plans. En effet, la commune est l’une des plus pauvres de la wilaya malgré son potentiel et ses atouts dans divers domaines. Depuis sa création en 1984, Boudjima est restée sans ressources, à l’exception d’une zone d’activité et d’un marché hebdomadaire. Ignorant que ces deux atouts pouvaient en faire une commune très dynamique et riche, les différentes assemblées qui se sont relayées n’ont jamais réussi à ouvrir cette zone de commodités nécessaires à même d’abriter des activités industrielles. Aussi, elle est restée, à nos jours, inopérante alors qu’elle pouvait impulser à la commune un véritable élan de développement. C’est le même sort qui a été réservé au marché hebdomadaire par toutes ces assemblées. Pis encore, celui-ci a été envahi par le béton.
Actuellement, il ne reste qu’une petite partie insignifiante qui ne peut pas constituer un espace pour un vrai marché. Le chef-lieu, avec ses bâtiments, a été transféré sur place occupant toute l’assiette réservée aux activités marchandes.
Aujourd’hui, il ne reste sur les lieux que les souvenirs d’un marché qui se tenait chaque jeudi. Il ne reste plus que les fantômes et les voix des vendeurs venus de toutes les régions d’Afrique du Nord et celle des maréchaux-ferrants. Cette activité aurait pu constituer une source non négligeable de recettes fiscales pour la commune. Enfin, il est à rappeler que ce problème de blocage des communes qui handicape sérieusement la gestion des affaires des populations est très répandu, ces dernières années. Actuellement, plusieurs communes sont dans la même situation.
C’est en effet le cas à Aïn Zaouïa, Yattafen, Aït Mahmoud et, tout récemment, à Tadmaït.
Ces communes souffrent depuis plusieurs mois de cette paralysie qui empêche les affaires courantes de fonctionner. Les élus recourent à ce procédé sans pour autant penser aux conséquences sur le quotidien des populations locales.

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