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Il a rendu publiques hier, les conclusions de ses consultations

Mission accomplie pour le panel

«Clarifier les points autour de la création de l’instance indépendante chargée d’organiser l’élection présidentielle, notamment sur le plan juridique et sur les garanties et les conditions de transparence.»

«Le rapport final établi par l’Instance de dialogue et de médiation, est fin prêt à être soumis au chef de l’Etat Abdelkader Bensalah. Le rapport a été également transmis aux différents partis. Certains l’ont approuvé tandis que
d’autres l’ont rejeté» c’est ce qu’a déclaré, le président de l’Instance de dialogue et de médiation, Karim Younès, en marge de la réunion, tenue hier au siège du panel, à Alger. Précisant, que parmi les recommandations enregistrées dans le rapport final, la condition de réunir 600 signatures individuelles pour les élus, et l’abandon du projet de la conférence nationale «nous nous basons dans nos consultations sur les conférence, et les plates-formes déjà existantes, donc la conférence nationale qui était prévue n’aura pas lieu. Il y aura le rapport conciliant les avis des partis que nous avons rencontrés» précise Younès.
Réagissant sur l’objet de cette réunion, Karim Younès, a souligné la nécessité de se référer aux experts juridiques, pour étudier les propositions recueillies auprès des différentes parties, notamment pour clarifier les points autour de la création de l’instance indépendante chargée d’organiser l’élection présidentielle, notamment sur le plan juridique, et sur les garanties et les conditions de transparence, qui doivent accompagner sa constitution. A ce titre, il faut dire que les maîtres-mots de cette réunion, n’ont été autres, que son indépendance du pouvoir et de l’administration. D’autre part, la révision partielle et progressive de la loi électorale, était l’autre point important évoqué lors de cette réunion.
Dans ce sens, Lazhari membre de la commission juridique, est longuement revenu sur les amendements à apporter à la loi électorale, notamment son passage d’une gestion administrative, à celle confiée exclusivement à l’instance indépendante. Précisant parmi les grandes lignes, qui demeurent en discussion, les prérogatives conférées à cette instance, et qui portent précisément, sur des points névralgiques qui ont été les niches de discorde par le passé. A ce sujet, Lazhari évoque l’impératif de charger cette instance de la gestion financière des campagnes électorales à l’instance indépendante, d’instaurer l’alternance démocratique des mandats, de recevoir les candidatures, de déterminer la durée des mandats de ses membres, de revoir la limite d’âge pour les candidats et l’obligation d’être représentée à travers tous les paliers de l’administration, locale et régionale. Hormis, ces points, Lazhari a tenu à souligner, que «ces amendements font l’objet de discussion, et que la majorité penche plutôt ,pour une révision partielle, dans un premier temps, qui ne concernera que l’opération électorale». Ceci étant, les propositions énoncées par Lazhari, autour des prérogatives de cette instance ont également porté sur sa latitude à valider les centres de votes à superviser les dépouillements des voix, à faciliter la tâche des journalistes, assurer la formation des encadreurs et la publication régulière de l’évolution de l’opération électorale. A ce titre, Lazhari précise qu’ « aucune exclusion ne sera permise, et l’instance de l’organisation de l’élection présidentielle, sera composée de juges, d’avocats, d’universitaires, d’huissiers de justice, des représentants de la société civile et de personnalités nationales». et d’ajouter «le président de l’Etat ou le futur président de la République, resteront en dehors des prérogatives de cette instance, leurs rôles sera de compléter son travail, par des décrets officiels».
Par ailleurs, revenant sur les conditions d’éligibilité des candidats à la présidentielle, le modérateur de cette réunion, a apporté quelques nouvelles conditions, toujours en étude, telles que l’obligation pour les candidats de jouir d’un diplôme universitaire, la délivrance d’une attestation sur l’honneur relative aux informations de leur éligibilité, et ce en plus des conditions classiques qui portent, sur la neutralité, et entre autres, la révision à la baisse des 600 000 signatures pour la candidature à l’élection présidentielle.
Pour sa part, le docteur Rawan Mohamed Salah, membre de la commission juridique du panel, a considéré que «les amendements qui font l’objet de discussions, se concentrent sur les revendications et la volonté du peuple. En soi, l’élection présidentielle n’est qu’une partie de la solution et à ce titre, elle doit être transparente et doit refléter les attentes du peuple qui acceptera l’organisation de cette échéance électorale, si toutes les garanties revendiquées sont mises en place. Pour ce faire, l’instance chargée d’organiser l’élection présidentielle, doit être indépendante du pouvoir et de l’administration, qui sont rejetés par la contestation populaire, et ce en plus de la constitution d’un gouvernement neutre et consensuel». 

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