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Arrêté à Annaba pour port du drapeau amazigh

Nadir Fetissi relaxé

Cette libération suscite de l’espoir. Celui de voir les autres détenus d’opinion être libérés très prochainement. Ce sera le début des vraies mesures d’apaisement qui permettront d’amorcer le dialogue national.

Il risquait 10 ans de prison, il ressort finalement libre ! Nadir Fetissi a été acquitté, jeudi dernier par le tribunal de Annaba ( est du pays). Arrêté le 5 juillet dernier, il était en détention provisoire en attente de son procès qui a trop duré. Le coordonnateur de l’Instance de dialogue et de médiation, Karim Younès, s’était félicité la matinée de jeudi dernier pour cette libération. Lors d’une conférence de presse au siège du Forum civil pour le changement, qui sera suivie de rencontres réunissant la commission politique de l’Instance, des militants du Hirak et des étudiants, Karim Younès a indiqué que le manifestant arrêté à Annaba pour port du drapeau amazigh lors des manifestations populaires « a été libéré », ajoutant que le concerné « passera l’Aïd el-Adha avec sa famille en attendant la libération des autres personnes détenues pour la même raison ».Effectivement, Nadir est sorti de la prison de Annaba jeudi après-midi. Accueilli par une foule nombreuse, il ne s’est pas fait prier pour réaffirmer sa détermination en lançant un «Yatnahaw gaâ» (ils partiront tous, Ndlr). Cette libération suscite de l’espoir. Celui de voir les autres détenus d’opinion être libérés très prochainement. Ce sera le début des vraies mesures d’apaisement qui permettront d’amorcer le dialogue national. D’ailleurs, Karim Younès, a tenu à rappeler que l’Instance qu’il préside avait demandé au chef de l’État, Abdelkader Bensalah, d’entreprendre des mesures d’apaisement en procédant à un changement de gouvernement. «Actuellement, la principale revendication de l’Instance pour l’amorce du processus de médiation est la libération des détenus, l’arrêt de la violence exercée sur les manifestants, la levée des restrictions imposées aux citoyens voulant accéder à Alger tous les vendredis et l’ouverture du champ médiatique», avait récemment affirmé le coordonnateur de l’Instance. Il faut dire que le cas « Fetissi » était considéré comme une véritable provocation, surtout après le sévère réquisitoire du procureur de la République qui avait requis 10 ans d’emprisonnement contre ce porteur de drapeau. Choquée, l’opinion publique avait sévèrement dénoncé ce cas d’injustice. Cette montée au créneau aura donc eu le résultat escompté, en attendant qu’il en soit de même pour la centaine d’autres jeunes dans le même cas qui croupissent en prison depuis plus d’un mois. L’espoir renaît… 

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