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Bensalah réagissant aux déclarations d’un eurodéputé

«Notre souveraineté n’est pas négociable»

L’Algérie réaffirme, au plus haut sommet de l’Etat, sa position de rejet catégorique de l’ingérence étrangère «quelles que soient les parties instigatrices».

Le chef de l’Etat, Abdelkader Bensalah, a réitéré, à l’ouverture du Conseil des ministres, que « le rejet de l’ingérence étrangère est un principe ancré dans la culture politique de l’Algérie, peuple et institutions», affirmant que «toute velléité dans ce sens est vouée à l’échec».
«Je voudrais, à partir de cette tribune, réitérer que l’Algérie demeure profondément attachée à son rejet de principe de toute ingérence étrangère dans ses affaires internes, quelles que soient les parties qui pourraient en être l’instigateur et quelles qu’en soient leurs intentions, déguisées souvent, pour ne pas dire toujours, sous le couvert des droits de l’homme, diaboliquement politisés dans la plupart du temps», a déclaré Bensalah.
Et d’ajouter «par conséquent, il est attendu de nos partenaires de faire montre de respect à l’égard de l’Algérie et de ses institutions, car c’est au peuple algérien, et à lui seul, que revient le choix - en toute souveraineté et avec toutes les garanties de transparence - du candidat auquel il souhaite donner la légitimité nécessaire pour la conduite du pays durant l’étape à venir». Le chef de l’Etat a précisé, à ce propos, que le moyen d’y parvenir sera «la volonté populaire exprimée à travers les urnes, vers lesquelles notre peuple s’apprête à aller massivement dans les jours à venir, uni et unifié, en faveur d’une Algérie tournée vers un avenir, que construiront ses filles et ses fils avec l’accompagnement de l’Armée nationale populaire. Une Armée qui a veillé à la protection de la patrie et qui est attachée à la satisfaction des revendications légitimes du peuple algérien et de son droit à l’édification d’un Etat démocratique et moderne. Un Etat fort de son passé et de ses potentialités, et serein quant à l’avenir de ses générations montantes, conscientes des missions et responsabilités qui les attendent dans une Algérie conduite par des compétences nationales crédibles», a-t-il ajouté.
Dans le même registre, le gouvernement avait défendu cette même position. Son porte-parole et ministre de la Communication, Hassane Rabhi, avait affirmé que «l’Algérie, en tant qu’institutions et peuple, n’admet aucune tentative d’ingérence dans ses affaires internes», appelant les différents partenaires à respecter ce principe. Il avait rappelé également «les relations importantes et stratégiques liant l’Algérie et l’UE, et que les deux parties ne permettraient pas à ce que cela soit remis en cause par de simples parlementaires qui ne mesurent pas l’importance de ces relations».
Le Conseil national des droits de l’homme, avait dénoncé, de son côté, «des tentatives de pression sur l’Algérie» en soulignant «qu’il existe certainement des agendas étrangers occultes pour faire ces pressions et à des fins inavouées». Cet organisme s’est dit présent pour répondre «à ceux qui parlent de violations des droits de l’homme en Algérie».
Il a déclaré «nous pensons qu’il existe certainement des agendas étrangers occultes pour faire ces pressions et à des fins inavouées, mais je tiens à dire à ceux qui parlent de violations des droits de l’homme en Algérie que nous sommes là pour leur répondre».
Par ailleurs, il y a lieu de signaler que les cinq candidats à la présidentielle du 12 décembre avaient, eux aussi, réagi aux mêmes propos, en dénonçant une «tentative d’ingérence dans les affaires intérieures du pays». Ils ont souligné que «le peuple algérien est libre et n’acceptera aucune ingérence dans les affaires intérieures par des parties extérieures, y compris les tentatives de l’Union européenne». Ils ont, ainsi, appelé «les Algériens à faire preuve d’unité pour défendre le pays dans une conjoncture exigeant la mobilisation et la solidarité de tous». Mieux encore, un grand élan populaire et spontané de rejet des immixtions étrangères dans les questions internes s’était développé sur l’espace virtuel, particulièrement les réseaux sociaux. Les Algériens y ont dénoncé, entre autres, «le paternalisme politique».
Pour rappel, un eurodéputé français avait annoncé il y a quelques jours, la tenue d’un débat, demain, au Parlement européen, sur la situation en Algérie, qui sera suivi du vote d’une «résolution d’urgence».

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