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La journée mondiale de l’eau fêtée il y a quelques jours

Nous perdons plus de la moitié de cette richesse

Les piquages illicites, la vétusté du réseau, mais aussi les dettes de ses clients qui ne s’acquittent souvent pas de leurs factures.

Nous venons de fêter ce 22 mars, la Journée mondiale de l’eau. Tizi Ouzou dispose d’un potentiel hydrique très fourni avec un barrage d’une capacité de plus de 80 millions de m3.
Toutefois, cette abondance ne se traduit pas sur le terrain à la hauteur des aspirations des populations. Des réseaux défectueux, des piquages illicites, des pertes colossales empêchent ce débit de profiter aux clients de l’ADE qui fournit pourtant des efforts monumentaux. Ces conditions ont également comme conséquence dramatique la perte de 40% des quantités pompées quotidiennement. Une perte qui équivaut à presque la moitié du potentiel. Ce qui est effarant.En effet, la wilaya de Tizi Ouzou enregistre quotidiennement une perte physique de 40% des eaux pompées.
La société de distribution et de gestion ADE fait de grands efforts pour assurer l’alimentation des populations mais de grandes difficultés rendent ce travail peu traduisible sur le terrain.
La population est souvent insatisfaite du service. Preuve en est que des actions de protestation sont quasi quotidiennes. Souvent, la colère conduit les protestataires à fermer les sièges de cette société à travers les communes et les daïras. De son côté, l’ADE se dit souffrir de plusieurs inconvénients qui empêchent ses efforts de satisfaire ses clients. Les pertes énormes, les piquages illicites, la vétusté du réseau mais aussi les dettes de ses clients qui ne s’acquittent souvent pas de leurs factures. Devant cette situation difficile, la société fait face à une fronde de son personnel qui observe depuis une année des grèves cycliques pour d’autres revendications socioprofessionnelles. Une situation qui n’aide pas à améliorer le service malgré les efforts colossaux consentis.
Par ailleurs, il est signalé que c’est dans ces conditions que nous venons de fêter la Journée mondiale de l’eau avant-hier le 22 du mois de mars. C’est l’Assemblée générale des Nations unies qui a adopté le 22 décembre 1992 la résolution A/RES/47/193 qui déclara le 22 mars de chaque année «Journée mondiale de l’eau», à compter de l’année 1993, conformément aux recommandations de la Conférence des Nations unies sur l’environnement et le développement (Cnued) Celle-ci a mis au point tout un plan d’action pour le XXI° siècle qui invitait les États à consacrer ce jour selon le contexte national, en concrétisant des actions telles que la sensibilisation du public par des publications, des diffusions de documentaires, l’organisation de conférences, de tables rondes, de séminaires et d’expositions liés à la conservation et au développement des ressources en eau et à la mise en œuvre des recommandations d’Action 21. Mais hélas, plus de 20 ans après, l’alimentation en eau potable à travers le monde n’est pas encore assurée partout, loin s’en faut, et de nombreuses zones agricoles souffrent encore d’une alimentation médiocre, source de maladies et nuisibles au développement. Et dire qu’en Algérie, on continue de perdre presque la moitié de cette ressource à cause de la négligence.

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