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42e mardi des étudiants

«Nous resterons pacifiques»

Les étudiants sont venus des quatre coins d’Alger, accompagnés de leurs parents, amis, proches et enseignants pour faire entendre leur voix…

De nombreux étudiants, ont choisi, hier, de tourner le dos à leurs études et investir la rue pour manifester leur refus de la présidentielle. Encadrés par les forces de l’ordre et évoluant dans une ambiance sereine, d’où ne se dégageait aucune tension particulière, les étudiants ont marché dans les rues du centre-ville d’Alger, accompagnés de leurs parents, amis, proches et enseignants. Ils ont fait entendre leur voix, dans un esprit démocratique visiblement respecté par les services de sécurité qui n’ont procédé à aucune interpellation. Le mardi étant tacitement reconnu comme un jour de manifestation autorisé et admis par tous, les marcheurs n’ont été ni inquiétés ni encore moins sommés de se disperser. L’accord tacite a donc été respecté de part et d’autre et la manifestation s’est déroulée, sans qu’aucune restriction ne vienne gâcher une ambiance bon enfant.
Les jeunes ont crié et scandé durant des heures leur refus de l’élection. Les échos de leurs revendications résonnaient dans les rues de la capitale. Ils ont adopté un seul mot d’ordre «pas de vote». Ce slogan est le plus scandé dans la foule.
«Nous sommes conscients que la construction d’un Etat de droit prend du temps. Nous sommes patients et surtout pacifiques, et déterminés à atteindre notre objectif en dépit de tous les obstacles» … lance une jeune étudiante, abordée par L’Expression. Les jeunes interrogés ont montré une maturité et conscience des enjeux politiques. Pour eux, garder le caractère pacifique de la protesta est un signe de force et de résistance. Ils ont réaffirmé, encore une autre fois, pour le 42e mardi consécutif, qu’ils sont décidés à faire aboutir leur revendication légitime.
On note dans ce même sens, que les jeunes, ont commencé à se rassembler dès les premières heures de la matinée d’hier. Ils étaient nombreux à scander des slogans politiques hostiles au pouvoir. Ils ont manifesté et crié haut et fort «Système dégage», «Pas de dialogue avec le reste de la mafia», «Vive l’Algérie», «Pas de vote» «Libérez les détenus d’opinion», et autres mots d’ordre hostiles au pouvoir, ont été scandés. «Pour la 42e semaine, nos enfants sortent crier leur refus catégorique de participer à une quelconque opération organisée par un régime malade, qui ne veut pas se régénérer», souligne une parente d’un étudiant. Elle ajoute quel’élection n’est qu’un détail, parmi d’autres… «Nous sortirons encore et encore, pour notre pays», promet un autre étudiant, drapé de l’emblème national.
Les jeunes manifestants, filles et garçons, la main dans la main, n’ont pas oublié le symbole de la révolution du Sourire, Lakhdar Bouregaâ. Pour eux, sa libération est plus qu’impérative. «Libéré aâmi Lakhdar», insistent les jeunes. Dans ce même ordre d’idées, on note qu’un important dispositif sécuritaire a été mis en place. Il est aussi important de souligner, qu’aucun incident ni entrave policière n’a été signalé.
Les agents des services de sécurité se sont juste contentés d’encadrer les marcheurs sans les disperser.
D’autres marches ont été également organisées dans d’autres villes du pays.

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