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Ahmed Benbitour, hier, à Tizi-Ouzou

«Nous sommes encore dans le cinquième mandat»

L’avenir économique immédiat de l’Algérie préoccupe l’ancien chef du gouvernement.

Ahmed Benbitour était, hier, à Tizi Ouzou où il a animé une conférence-débat sous le thème « l’économie en question, dans le cadre des cafés littéraires de l’association. L’ancien chef de gouvernement est revenu sur les questions qui agitent la scène nationale actuellement, mais aussi l’actualité économique au niveau international.
Ahmed Benbitour qui abordait les questions énergétiques à l’international a ainsi mentionné le déplacement du savoir vers l’Est. L’orateur aura ainsi mis en évidence la domination prochaine du géant chinois parallèlement au recul de la mainmise américaine sur les nouvelles technologies. Pour l’invité du café littéraire animé au niveau du restaurant Aminel situé au boulevard Stiti de la Nouvelle-Ville de Tizi-Ouzou, l’Algérie devra prendre en compte ces prévisions à court terme. Cependant, Ahmed Benbitour est longuement revenu sur les questions agitant la scène politique et économique au niveau national. Pour lui, malgré les indéniables apports du Hirak, il n’en demeure pas moins que l’Algérie est encore dans le cinquième mandat. Par ailleurs, ce qui semble préoccuper plus l’ancien chef de gouvernement c’est bien l’avenir économique immédiat de l’Algérie. Pour lui, des efforts non négligeables devraient être consentis pour sortir de la crise. En effet, avertit-il, les réserves en devise ne tiendront pas au-delà de deux années et l’Algérie risque de tomber dans des difficultés énormes. Chose pour laquelle Ahmed Benbitour préconise quelques pistes pour des solutions.
A cet effet, l’orateur aborde le développement dans un angle tout nouveau. Pour lui, sortir de la crise et aller vers une économie forte est tributaire du passage direct et immédiat à la quatrième génération de développement, à savoir l’intelligence artificielle. Plus pragmatique, il préconise d’aller vers une plus grande régionalisation économique tout en précisant qu’il ne s’agit, pour lui, pas de régionalisation dans le sens politique proposé par de nombreuses parties depuis quelques années.
Pour Ahmed Benbitour, il faut créer 15 pôles régionaux d’investissement et de développement. Un découpage économique qui prend en compte le premier découpage des premières années de l’indépendance qui prend en compte les réalités économiques du pays, mieux que les plus récents. Enfin, il convient de noter qu’Ahmed Benbitour affirmait qu’il ne faut pas compter sur la récupération de l’argent transféré à l’étranger pour relancer la machine économique nationale. Pour lui, les démarches à suivre sont très lentes et ne permettront pas de récupérer la totalité de l’argent transféré car il a été enregistré sous des noms de personne. Il citera pour exemple le fonds de solidarité d’après l’indépendance enregistré au nom de l’ancien ministre des Affaires étrangères Mohamed Khider. Les démarches auprès des banques suisses n’ont pas permis de le récupérer, mais juste de créer une banque algérienne en Suisse.

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