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Cascade de grèves dans le secteur de l’éducation

Nouvelle journée de débrayage dans les écoles

Si les activités scolaires semblaient se dérouler depuis la rentrée, de façon habituelle et tranquille, les choses prennent visiblement un autre tournant.

L’effervescence sociale est à son apogée. Les secteurs les plus névralgiques, déjà instables du fait d’un contexte sociopolitique très tendu, risquent de se fragiliser davantage. Le regain de protestation dans le secteur de l’Education nationale révèle dans un sens, la teneur de cette contestation sociale croissante.
Si les activités scolaires semblaient se dérouler depuis la rentrée, de façon habituelle et tranquille, les choses prennent visiblement un autre tournant, et ce, à quelques jours des vacances d’hiver. Le cours de l’année scolaire risque-t-il ainsi d’être perturbé à la prochaine reprise ? Entre les grèves qui ont été observées et celles à venir, il est fort probable que l’école en pâtisse. Cette semaine est par conséquent accompagnée de perturbations perceptibles au vu du débrayage à la Snte, lundi dernier, et celui de l’Unpef prévu aujourd’hui.
Le 28 octobre prochain, c’est l’ensemble des syndicats algériens réunis sous la bannière de la Confédération des syndicats algériens (CSA) qui compte débrayer. Il faut souligner que là encore, les établissements scolaires seront sans doute paralysés, car la CSA compte de nombreuses organisations syndicales relevant de l’éducation en son sein.
Il faut dire que l’annonce de toutes ces grèves à la fois est intervenue de manière inattendue. Après de longues semaines sans qu’il y ait de la part du front syndical, une visée portant sur un débrayage ou autre action du genre, les représentants syndicaux veulent désormais passer à l’action pour la satisfaction des revendications du personnel éducatif.
Cela dit, les prémices de ces actions ont commencé le 6 octobre dernier, par la tenue d’une grève totalement improvisée et donc de façon soudaine. Les contestataires qui sont des enseignants n’adhérant à aucun syndicat spécifique, ont répondu à des appels non officiels sur les réseaux sociaux.
Le ministère de l’Education a tout de suite après, demandé des comptes aux grévistes, les menaçant de sanctions si une action de ce type était reconduite. Mais en dépit de ces avertissements, les mêmes enseignants ont décidé de remettre ça quitte à être sanctionnés. Il s’agit du personnel enseignant dans le palier primaire.
Ces derniers ont estimé être marginalisés par la politique de la tutelle. Ils demandent entre autres, «la révision du programme pédagogique». Bien que n’ayant aucune appartenance syndicale, ces protestataires soulèvent la même plate-forme de revendications que le reste des entités syndicales. D’ailleurs, il semblerait même que le Snte qui a déjà fait grève ainsi que l’Unpef qui l’observera aujourd’hui, viennent conforter le reste de leurs collègues non syndiqués.
Si certains voient en ces grèves sans préavis des desseins instigués pour discréditer les syndicats autonomes, d’autres se disent au contraire ravis que les enseignants du primaire qui étaient jusque-là, effacés de la contestation comparativement à ceux du lycée ou du moyen, rejoignent le train de la protestation. Les requêtes de l’Unpef et du Snte s’orientent vers l’amélioration des conditions de travail des enseignants du primaire. Ce qui est en parfait accord avec les doléances de l’ensemble des enseignants grévistes.
Le Snte demande entre autres, la modification du statut particulier, de sorte à reclasser les enseignants du secondaire, du moyen et du primaire au même grade de base, et le réexamen des heures de travail des enseignants du primaire par rapport au temps de travail du moyen et du secondaire. Il demande également l’application immédiate du décret présidentiel 266/14 avec effet rétroactif depuis sa délivrance en 2014, le recrutement de superviseurs afin d’assurer l’encadrement des élèves dans la cour et les cantines afin de permettre aux enseignants de se consacrer à leurs tâches pédagogiques.

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