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Lutte contre la rage

Objectif: «zéro cas» en Algérie

15 à 20% des cas s'avèrent mortels, d'où l'impératif d'y prêter attention dès qu'une personne est léchée ou mordue par un chien.

Au moment où, ailleurs, l'alerte est donnée sur le coronavirus, l'Algérie s'offre le «luxe» d'évoquer une autre maladie virale et tout aussi mortelle, en l'absence de vaccin. Il s'agit de la rage, dont l'OMS célèbre la journée mondiale. Le ministre de la Santé, qui a ouvert une rencontre virtuelle de sensibilisation sur la maladie, organisée, par visioconférence, au siège du ministère, a évoqué l'objectif «zéro cas» en Algérie.
Pour ce faire, Benbouzid a insisté sur l'importance de «l'intersectorialité» pour éradiquer la maladie, notant par la même occasion que 15 à 20% des cas s'avèrent mortels, d'où «l'impératif d'y prêter attention dès qu'une personne est léchée ou mordue par un chien, le recours au traitement n'étant plus efficace une fois le système neurologique affecté par le virus», explique-t-il, avant de convier les personnes ayant été en contact avec un animal potentiellement porteur de la rage, à «se rapprocher dans les meilleurs délais», des centres de soins de proximité.
Tout en assurant «la disponibilité et la gratuité» des vaccins à travers le territoire national, le ministre a plaidé (pour) «la vaccination systémique» pour les propriétaires d'animaux. Intervenant en qualité de sous-directrice des maladies prévalantes et de l'alerte sanitaire au ministère de la Santé, le docteur Samia Hammadi a souligné «le contexte particulier» dans lequel est célébré cette journée cette année, en raison de la pandémie sanitaire mondiale de coronavirus, avant de rappeler que l'objectif de l'OMS d'atteindre «zéro cas» s'étalera jusqu'en 2030.
«Nous sommes à 10 ans de la fin du délai de cet objectif, aussi devrions-nous nous interroger si nous parviendrons réellement à y arriver ou pas sachant qu'en 2015, on affirmait ne pas être loin», a-t-elle déclaré, avant de faire
observer que les statistiques liées à la rage ont évolué, depuis, en baisse puis en hausse. A travers la manifestation d'aujourd'hui, il s'agit de partager les expériences de deux wilayas pilotes que sont Biskra et Ain-Témouchent, a-t-elle ajouté, avant de décliner les différentes thématiques qui y seront abordées.

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