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Le chef d’état-major l’a affirmé

«On a déjoué le complot»

Qui peut expliquer certaines «poussées de fièvre» et des actions fomentées par des groupes, dont on ignore la véritable obédience… ?

A revoir les séquences du «feuilleton» algérien de ces sept derniers mois, l’on ne peut que se féliciter de voir que les choses n’aient pas dérapé. La détermination des Algériens à garder intact leur mode de vie pour se donner, disaient certains, du souffle, renseignait plutôt sur leur grande vigilance. Tout le monde doit se souvenir des premiers pas dans les rues des villes et villages du pays. Les appréhensions étaient grandes et ce n’était pas une vue de l’esprit. Les Algériens, les services de sécurité et l’ANP ont très justement su déjouer des tentatives de faire embraser la situation. Personne n’en parle ces dernières semaines, mais l’on ne doit pas oublier les tentatives d’investir la présidence de la République, les appels à la désobéissance civile, les provocations dont se rendaient auteurs des groupes de jeunes à l’endroit des forces de l’ordre.
à ce jour d’ailleurs, personne ne peut expliquer certaines «poussées de fièvre», la simultanéité de quelques actions fomentées par des officines, dont on ignore, à ce jour, la véritable obédience. De même qu’on ne parvient pas à trouver le «chaînon manquant» de ce long, très long mouvement populaire. Les explications politiques foisonnent, mais personne n’a été capable de produire une lecture «opérationnelle» de l’ensemble des évènements qui ont fait l’actualité algérienne. Le civisme des Algériens aura certainement été un puissant antidote au «poison» que l’on a tenté d’introduire dans le corps social. Mais en même temps, l’attitude responsable et patriotique des services de sécurité et de l’ANP a très largement contribué à «annihiler» les effets attendus dudit poison.
Aujourd’hui, près de 7 mois après l’éclatement de la colère citoyenne, on en est encore à se demander, «par quel miracle le pays tourne encore?». La réponse à cette question se trouve, à n’en pas douter, dans le discours d’hier du chef d’état-major. En affirmant qu’«un complot se tramait en secret contre l’Algérie et son peuple», Ahmed Gaïd Salah apporte l’explication «opérationnelle» qui manque à toute analyse à froid de ce qui se déroule sous nos yeux, depuis bientôt sept mois. «Nous avons dévoilé ses tenants et aboutissants au bon moment», a annoncé le vice-ministre de la Défense qui ne manque pas de souligner : «Nous nous sommes engagés devant Allah et la patrie, d’accompagner le peuple et les institutions de l’Etat et nous avons tenu parole.» La parole tenue est une réalité du moment. Et pour cause, même si certains «observateurs» s’amusent à mettre le pacifisme du Mouvement populaire au seul crédit des manifestants, il est cependant indéniable qu’au sommet de l’Etat, il existe une véritable volonté de protéger les Algériens.
Dans d’innombrables autres pays, pareil fait est inexistant. Aucun gouvernement n’a supporté plus de cinq ou six manifestations avant de donner l’ordre de charger. En Algérie ce ne fut pas le cas. Et ce n’est pas par «peur», mais par souci de déjouer le piège. Cependant, ce serait faire montre de «paternalisme» stérile que de se suffire de protéger, sans alerter sur le danger. Les discours du chef d’état-major auront justement eu ce rôle. «Nous avons adopté, en nous adressant aux fidèles citoyens de cette chère patrie, un discours clair et franc, tel que nous l’a appris notre glorieuse Révolution de Libération». Le propos de Gaïd Salah est, en effet clair et même si la franchise du propos a provoqué de «l’urticaire», chez certains, il aura eu le mérite de dire les choses comme elles devaient être dites. L’homme n’est pas un politique et n’a jamais l’intention de le devenir, mais sa mission l’a mis au-devant de la scène et il a dit avec ses mots, ce que les Algériens étaient censés entendre.
Hier, après toutes les réactions qu’ont suscité ces discours, le général de corps d’armée a affirmé : «Nous avons préservé ensemble les institutions de l’Etat et sauvegardé leur bon fonctionnement.» Dans le mot «ensemble», il y a tous les Algériens, indépendamment de leur qualité civile ou militaire. Cela pour dire que le complot existe, qu’il a été combattu, que les citoyens, l’armée et les services de sécurité ont joué, chacun son rôle, mais que la bataille n’est pas finie. Il faut dire néanmoins que le «pays se dirige avec force et constance vers un avenir meilleur», comme le souligne le chef d’état-major. L’avenir commencera par la présidentielle du 12 décembre prochain, qui se trouve être «une grande opportunité pour transcender cette phase charnière et construire son avenir prometteur en toute liberté et conscience», souhaite Gaïd Salah.

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