{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

Djaballah à propos de l’élection

«On n’a pas encore tranché»

«Ces dernières semaines, beaucoup de choses ont changé et ont fini par diviser le peuple.»

Le président du parti du Front de la justice et le développement (PJD), Abdallah Djaballah, a tenu, hier, un meeting à Constantine devant une faible assistance composée principalement de ses militants. L’intervention du leader du PJD a eu lieu à la Nouvelle-Ville Ali-Mendjeli au centre culturel Bouhroum situé dans une zone reculée d’où l’absence de public. Le patron du PJD est revenu dans son discours sur la situation qui prévaut actuellement dans le pays, admettant que le Mouvement populaire, le Hirak, a pris ses distances. Il a enchaîné par son constat sur le mouvement pour dire que lors de ces dernières semaines beaucoup de choses ont changé qui ont fini par diviser le peuple. D’abord le Mouvement populaire est une révolution et non un Hirak et c’est le premier faux pas, la sédition a pris le dessus autant que les fausses informations d’où la situation du mouvement aujourd’hui. Djaballah a ensuite abordé le sujet de l’élection.
Son parti, dira-t-il, n’a pas encore pris position par rapport à cette élection. Celle-ci ne sera connue qu’après la rencontre qui va réunir les membres de son parti. Il souligne que son parti n’a pas tranché et que la rumeur de l’appel au boycott est erronée. Donc c’est dans les prochains jours qu’on connaîtra la position du parti si celle-ci optera pour donner la liberté à ses militants de voter ou boycotter. L’autre constat, qui a été soulevé par le chef du parti du PJD, est le fait qu’aujourd’hui les Algériens sont partagés entre trois courants. Ceux qui souhaitent voter, ceux qui appellent à la création d’un Comité national de transition et ceux qui revendiquent le retour du pouvoir au peuple. Mais dans l’ensemble, le peuple refuse le « pouvoir actuel car il est illégitime ». Cette division entre le peuple intervient « car on n’a pas su estimer le mouvement et si dès le départ on lui avait décerné le nom de révolution, personne n’aurait pu le diviser ! ».
Par ailleurs, Djaballah ne manquera pas d’évoquer le chapitre relatif à la fraude électorale.
A ce propos, il estime qu’il y aura moins de triche avec l’installation de l’Autorité nationale indépendante des élections. A noter que le parti de Djaballah qui a décidé de ne pas présenter de candidat car toutes les conditions ne sont pas réunies entre autres « toute tentative de contourner les revendications populaires et d’imposer le fait accompli ne peut constituer une solution sûre à la crise, mais produira un président dépourvu de légitimité et reportera la résolution de la crise », avait-il déclaré le 28 septembre dernier.

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours