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Ferhat Aït Ali à partir de Béjaïa

«On ne construit pas une nation sur le négativisme»

Le texte juridique est venu pour rectifier les failles de l’actuelle Constitution en s’inspirant des principes du message du 1er Novembre à travers la préservation de l’identité nationale.

Intervenant à partir de Béjaïa, où il a effectué, hier, une visite d'inspection et de travail, le ministre de l'industrie, Ferhat Aït Ali Braham s'est d'abord rendu à deux unités industrielles, avant de rencontrer les opérateurs économiques de la wilaya, au niveau de la grande salle des congrès de la wilaya de Béjaïa.
Dans son intervention Aït Ali Braham n'a pas raté l'occasion de s'exprimer sur le référendum de la révision de la Constitution, renvoyant dos à dos les opposants et tous ceux et celles qui tentent de semer le doute quant à la volonté politique et populaire, qui reste l'unique émanation de ce projet. « Nous ne sommes pas en déficit de légitimité», a indique le ministre de l'Industrie, en réponse à tous ceux qui y voient une volonté de légitimation. « Ce texte juridique, qui gère les relations entre le gouvernement et la population, est l'émanation d'une volonté politique et populaire», souligne-t-il avant de préciser que
« les 225 articles sont venus rectifier les points faibles de l'ancien texte», citant au passage la «limitation des mandats», intégrés dans les textes «intouchables», en relation avec l'identité nationale.
Il s'agit aux yeux de l'hôte de Béjaïa d'un « saut qualitatif», faisant allusion au texte juridique soumis à référendum, qui se « veut également un moyen d'éviter tout dérapage» et « ouvre la voie à d'autres textes de loi», qui n'auront de valeur que celle de booster l'économie nationale. S'inspirant des spécificités de Béjaïa, il citera, entre autres, les textes juridiques sur le foncier, le financement des projets d‘investissement et les douanes. Autant de textes qui seront revus, en conformité avec la nouvelle Constitution de la nouvelle Algérie.
Auparavant le wali, Maâbed, a détaillé les projets inscrits pour le compte de la wilaya, qui vont dans le sens de la volonté de l'Etat algérien de relancer la machine industrielle, citant par la même occasion les potentialités de la région. Avant de s'adresser aux opérateurs économiques invités pour la circonstance, le ministre de l'Industrie a visité deux unités industrielles implantées au coeur de la ville de Béjaïa. Au niveau du complexe Alcost spécialisé dans l'habillement, le ministre s'est engagé à étudier le plan de relance de cette unité, en insistant devant le président-directeur général sur l'impératif d'oeuvrer et de s'inscrire davantage dans la logique intégration, pour promouvoir le produit national. Dans une autre unité privée, Simaf, le ministre n'a pas manqué d'encourager les opérateurs économiques à s'investir davantage pour le développement économique du pays, promettant d'accorder plus de facilités aux « véritables entrepreneurs», précise-t-il. Le ministre de l'Industrie a consacré toute l'après midi à visiter plusieurs unités industrielles au niveau de Taharachth, la plus importante zone industrielle de Béjaïa. Sur place il s'est enquis de leur situation et écouté les doléances des propriétaires.
Ecoutant attentivement les problèmes rencontrés, le ministre rappelle à chaque fois la disponibilité de l'Etat à accompagner les investisseurs et tous les porteurs de projets.

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