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Proposition du Forum civil pour le changement

Où en est-on ?

Selon son président, la liste des personnalités proposées, d’où doit émerger le fameux panel qui doit piloter le dialogue pour sortir de la crise, ferait l’objet de «tractations».

Les événements se bousculent. Le silence rompu par Ahmed Taleb Ibrahimi va sans doute faire frémir davantage une scène politique qui ne tient déjà plus en place tant les initiatives pour mettre fin à l’imbroglio dans lequel est plongé le pays depuis la démission de l’ex-président de la République se multiplient. Parmi celles qui ont eu la particularité d’aller «droit au but», il y a celle du Forum civil pour le changement (Fcpc) qui avait fait état d’une liste de 13 personnalités qui ont soit été contactées ou seulement proposées pour constituer le panel qui doit mener le dialogue comme l’a annoncé le chef de l’Etat. Abdelkader Bensalah avait appelé à un dialogue inclusif, piloté par des personnalités nationales crédibles, qui doit aboutir à l’organisation d’une élection présidentielle à laquelle ne prendront part ni l’Etat ni ses institutions dont l’armée. Un intérêt suprême que doivent honorer les enfants du pays qui sont appelés à afficher leur détermination «afin de préparer de manière effective et sérieuse la tenue de la prochaine élection présidentielle, dans les plus brefs délais, à travers l’adoption de la voie du dialogue national serein et constructif auquel ont fait appel les bonnes initiatives avec leurs contenus réalistes et raisonnables», avait estimé Ahmed Gaïd Salah dans son discours du 10 juillet. L’initiative du Forum civil pour le changement, qui représente incontestablement un écho à cet appel, a été entourée de suspicion par une partie de l’opposition. Qu’en pense son président ? «la réaction positive du pouvoir est une position en faveur de l’Algérie et non en faveur du Forum. Actuellement, il y a des contacts avec le pouvoir parce que nous ne pouvons pas ignorer cette option. Mais ceux qui nous accusent d’avoir conclu un accord sont ceux qui veulent continuer dans la situation d’impasse que nous vivons» a répondu Abderrahmane Arar, dans un entretien publié par TSA. Où en est-on actuellement ? Selon ce dernier, la liste des personnalités proposées d’où doit émerger le fameux panel qui doit piloter le dialogue pour sortir de la crise ferait l’objet de «tractations». «La liste n’est plus entre nos mains. Actuellement, nous attendons que les personnalités qui feront l’objet d’un consensus après les discussions soient mandatées officiellement pour mener le dialogue», a indiqué le président du Forum civil pour le changement. Parmi ces personnalités figurent Ahmed Taleb Ibrahimi, Mouloud Hamrouche, Mokdad Sifi, Karim Younès, Mustapha Bouchachi, Lyes Merabet, Smaïl Lalmas, Fatiha Benabbou… Certaines sont déjà sur le «pied de guerre». Celles et ceux qui ne se sont pas déclarés partants ne sauront, en principe, s’y dérober car il s’agit de sortir le pays de cette mauvaise passe qui présente tous les ingrédients d’une crise désastreuse. Toutes sont, en tout cas, unanimes : Des mesures d’apaisement doivent être prises. A commencer par la libération des personnes emprisonnées pour leurs opinions politiques. Un préalable qui constitue un des verrous qui doit sauter pour que l’on se mette enfin autour d’une même table pour sortir le pays de l’impasse. Il constitue une condition sine qua non pour l’instauration du dialogue.

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