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Une enquête a été ouverte par le département du commerce

«Où va la poudre de lait?»

Il a menacé de fermer les laiteries à l’origine des perturbations qui continuent de toucher la filière lait.

La crise du lait en sachet a refait surface dans le pays. dans la capitale comme dans d’autres wilayas, elle est devenue chronique. Et le manque de cette denrée alimentaire, subventionnée par l’Etat, se mesure à la longueur des files d’attente qui se forment dès les premières heures de la journée devant les commerces, pour s’approvisionner.
Les raisons profondes qui sont à l’origine de cette énième pénurie de lait en sachet «éveillent» chez le nouveau ministre du Commerce, Kamel Rezig, des «soupçons» de détournement, en premier lieu, touchant la poudre de lait subventionnée par l’Etat. Et les 117 laiteries sont, pour l’heure, au «banc des accusés», puisque après avoir annoncé, hier, l’ouverture d’une enquête pour déterminer les «vraies» raisons qui sont derrière la perturbation dans la distribution du lait en sachet, le ministre du commerce a affirmé qu’«il a ordonné aux cadres de son département de soumettre à l’enquête les 117 laiteries». «Le ministère va enquêter, à partir d’aujourd’hui, sur les vraies raisons à l’origine des perturbations dans la distribution de ce produit. Les 117 laiteries, qu’elles soient publiques ou privées, seront soumises à l’enquête, pour savoir où vont les 14.000 tonnes de poudre de lait fournies chaque mois par l’Office national interprofessionnel du lait (Onil)», a précisé le ministre, Kamel Rezig, «J’ai accordé aux cadres du ministère un délai qui ne dépassera pas une semaine pour savoir où va cette énormes quantité de poudre de lait qui est selon les chiffres officiels, suffisante pour produire pas moins de 4 millions et 714 sachets de lait,» a ajouté le ministre du Commerce. Poursuivant, Kamel Rezig, a menacé de «fermer les laiteries frauduleuses, qui détournent la poudre de lait, subventionnée par l’Etat, destinée uniquement à la fabrication du lait en sachet, à d’autres fins.»
«Les unités de transformation du lait, à l’origine des perturbations qui continuent de toucher la filière lait, seront fermées si l’enquête des services du contrôle de la qualité confirme leur responsabilité dans le détournement de la matière première de son usage initiale», a affirmé davantage le ministre, faisant ainsi, allusion à ce que certaines laiteries utilisent cette poudre pour fabriquer des produits laitiers. Des pratiques illégales pour optimiser leurs gains, au détriment du consommateur.
Rezig promet de « couper la tête de la bande»
Non loin des affaires de corruption impliquant d’anciens grands responsables de l’État et d’hommes d’affaires, le ministre a évoqué une véritable mafia, bien enracinée, qui gangrène depuis des années, le secteur du commerce.
Dans cette optique, le ministre a déclaré : «nous sommes au courant qu’une fois que la crise du lait en sachet sera définitivement résolue, cette même mafia s’attaquera à d’autres produits subventionnés par l’État, à l’instar de la semoule ou de la farine.»
Il a promis, dans ce sens, qu’«il veillera à ce que ces produits soient vendus au prix fixé par l’État».
«Quiconque veut tester la force de l’État et après une semaine, le verra, qu’il s’agisse d’un commerçant ou d’un distributeur de lait», a déclaré Kamel Rezig, assurant en outre que «le lait sera disponible dès la semaine prochaine dans tous les magasins».

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