{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

Le président ne veut pas d’une fiscalité sur le dos des citoyens

«Pas d’impôts inutiles»

C’est le début de la fin des subventions distribuées, sans que l’on connaisse les effets sur le terrain.

Parmi les points à l'ordre du jour, le Conseil des ministres a abordé l'avant-projet de loi de finances 2021. l'objectif assigné à ce texte est de préserver «les équilibres financiers de manière à permettre la concrétisation des réformes économiques sur le terrain», comme le souligne le communiqué qui a sanctionné la réunion. Ces équilibres pas évidents du tout à atteindre, en ces temps de déprime du marché pétrolier et les impacts négatif du Covid-19 sur des pans entiers de l'économie nationale. malgré ces aspects contraignants, l'Exécutif maintient le cap et n'ira pas chercher l'argent dans la poche du contribuable. L'instruction du président, dans ce domaine, est on ne peut plus claire. Il est exclu d'«instaurer des impôts qui n'auraient pas un impact sur le volume du budget, et continuer à alléger les charges sur les citoyens pour préserver les postes d'emploi». Le président trace ainsi, les lignes rouges d'un budget qui devra être prioritairement efficace et pas «asphyxiant». L'exercice n'est pas facile, mais la conviction du chef de l'Etat semble aller dans le sens de sa faisabilité. Et dans la faisabilité, il y a la mission de contrôle à laquelle, le président Tebboune accorde une importance particulière. L'argent de l'Etat «destiné au secteur agricole, notamment lors des grandes opérations de mise en valeur, appliquées depuis des années, mais sans évaluation du bilan ni données appropriées dans ce domaine», doit être contrôlé, insiste le chef de l'Etat qui préconise également des enquêtes «sur les dossiers de soutien destinés aux différentes filières agricoles». Le mot est dit et c'est le début de la fin des subventions distribuées, sans que l'on connaisse les effets sur la filière agricole. Cette démarche ne vise rien d'autre que de «mettre un terme au gaspillage et à la connivence dans les différentes filières et conclure des contrats d'efficacité avec les éleveurs au titre du soutien», indique Abdelmadjid Tebboune. Dans le volet économique, le président de la République préconise la réalisation d'«abattoirs sur les frontières sud (Tinzaouten et Bordj Badji Mokhtar), notamment avec le Mali et le Niger pour approvisionner le marché national en viandes au lieu de les importer». Pareilles infrastructures auront un impact direct et très positif sur une région, dont le besoin pour une présence de l'Etat se fait urgente. D'ailleurs et en restant dans cette partie du pays, le président ordonne d' «élargir la liste des produits soumis au système de troc». Une pratique qui a déjà fait ses preuves et permis la stabilisation des populations et partant, sécurisé la bande frontalière sud. Sur un autre sujet en rapport direct avec le projet de loi de finances 2021, il est question d' «instituer des exonérations fiscales allant jusqu'à
5 ans au profit des start-up.» Une disposition destinée à faire émerger un nombre important de microentreprises. Concernant les fonds spéciaux dont on ne sait pas grand chose, sauf qu'ils existent, le président a appelé à leur exploitation optimale et éviter ceux «qui ne sont pas nécessaires». Toujours dans le domaine fiscal, le président recommande de ne pas «instaurer ou augmenter les impôts sur les professionnels de la pêche». Il estime nécessaire de «s'orienter sérieusement vers la construction navale en partenariat avec les étrangers parmi ceux qui ont exprimé leur entière disponibilité en la matière, notamment des pays de la Méditerranée.» Relevant une imprécision dans le travail fourni par le secteur de l'industrie, le président a ordonné au ministre de l'Industrie «de séparer, urgemment, dans les cahiers des charges les appareils électroménagers et les appareils électroniques». La distinction entre les deux filières permet, soutient le chef de l'Etat, «d'atteindre de manière progressive un taux d'intégration nationale de 70%». Abdelmmadjid Tebboune insiste sur l'encouragement des start-up, pour que ces jeunes pousses, puissent «entreprendre des partenariats avec des sociétés technologiques à travers la sous-traitance notamment dans le domaine de la fabrication de téléphones portables, en vue de hisser les taux d'intégration nationale dans la production.»

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours