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Après la clôture de la campagne référendaire

Place au silence électoral

chefs de partis politiques, acteurs de la société civile, responsables d’organisations patronales ou syndicales, membres du gouvernement, députés et personnalités politiques ont déployé tous leurs efforts pour exhorter les Algériens à voter en faveur de la nouvelle Constitution.

La campagne de sensibilisation sur le projet de révision de la Constitution s'est achevée, hier, après trois semaines marquées par une intense activité pour mobiliser les foules. Aujourd'hui, demain et samedi, ce sera le silence radio. C'est la période de réserve qui va commencer et toute activité de campagne doit cesser conformément aux dispositions de la loi. Cette période, appelée communément, période du silence électoral, a pour objectif de donner un temps de répit et de réflexion au citoyen-électeur afin de mûrir sa décision pour le jour du vote. Ce sera dimanche prochain, 1er novembre, une date symbole que le président de la République a choisi afin qu'elle soit aussi celle qui verra, en cas d'une majorité de «oui», la naissance d'une nouvelle ère pour l'Algérie nouvelle qu'il a promis de faire émerger. Et il est à se demander si les animateurs de la campagne électorale ont réussi leur mission? Ont-ils convaincu? Les Algériens iront-ils voter en masse? La révision de la Constitution, il faut le reconnaître, n'a pas suscite grand intérêt, malgré l'importance cruciale qu'elle revêt. Sur les réseaux sociaux, le débat a porté sur les incidents qui avaient émaillé la campagne référendaire plus que sur les articles de la loi elle-même. Que ce soit pour les meetings et les rassemblements organisés ou encore les débats animés dans les médias et autres supports, ce sont plutôt les partisans du «oui» qui ont occupé le terrain. L'électeur n'a donc pas eu droit aux arguments contradictoires, ce qui lui aurait permis d'être convaincu de la décision qu'il prend, qu'elle soit en faveur de la révision ou pas. Car lorsque le doute existe, aussi minime qu'il soit, il peut dissuader de prendre le chemin vers l'urne. Il n'empêche que durant trois semaines, chefs de partis politiques, acteurs de la société civile, responsables d'organisations patronales ou syndicales, membres du gouvernement, députés et personnalités politiques ont déployé tous leurs efforts pour exhorter les Algériens à voter en faveur de la nouvelle Constitution. Massivement présents sur le terrain, de nombreux partis politiques ont appelé les citoyens à participer au vote le 1er novembre prochain pour «jeter les bases de l'Algérie nouvelle» ne manquant pas d'assurer que le nouveau texte de loi «est une réponse aux revendications exprimées par le Hirak». C'est dire qu'avec la campagne référendaire, les partis politiques ont tous repris du «ser-vice». Cependant, le retour de certains d'entre eux n'a pas été apprécié par le peuple. Ce denier, faut-il le rappeler, avait dénoncé les appendices du pouvoir durant ces grandioses manifestations pacifiques. Il s'est malheureusement retrouvé, durant cette campagne, face aux mêmes partis politiques et aux mêmes pratiques. Ce qui n'a, malheureusement, pas été en faveur du prochain référendum. Aujourd'hui, la campagne est terminée et les dès sont jetés. Il n'y a plus rien à faire qu'attendre le 1er novembre. Le jour où seule la voix du peuple comptera dans l'adoption ou le rejet du projet de révision de la Constitution. Le chef de l'Etat a promis «une Constitution consensuelle» mais pour y arriver il faut que chaque citoyen puisse s'y identifier. Si c'est réellement le cas et que le projet qui sera soumis à référendum reflète les attentes de la société, le «oui» l'emportera. 

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