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A la faveur du dialogue et des législatives anticipées

Poussée de fièvre chez les partis

Les nouvelles donnes, liées à la dissolution du Parlement et l’élection présidentielle, bousculent des partis politiques.

A la lumière de la nouvelle donne politique induite par l’élection du président de la République, plusieurs partis politiques sont motivés par le repositionnent en perspective des échéances législatives et locales prochaines. Pas seulement : avant même l’annonce de l’éventualité de dissoudre le Parlement, l’alignement sur l’agenda chargé et serré du chef de l’Etat est devenu monnaie courante, particulièrement chez les partis de la défunte coalition présidentielle et ceux de la périphérie du pouvoir, mais aussi chez certaines formations ayant fait jonction avec le Hirak. Il s’agit, notamment du MSP, qui a accompagné le Hirak et boycotté la présidentielle du 12 décembre. Le parti du défunt Mahfoudh Nahnah semble renouer avec son entrisme. Il a déclaré récemment que sa formation «œuvre à formuler des propositions sur l’amendement de la Constitution». En prélude aux échéances électorales prochaines, Makri, qui n’est pas contre le régime semi-présidentiel, plaide que «le gouvernement soit formé par le parti ou la coalition ayant la majorité de sièges à l’issue des élections législatives». L’objectif et la stratégie de Abderrezak Makri, comme proclamée à l’issue du dernier congrès de son parti, est de renforcer la présence de son mouvement à l’Assemblée populaire nationale. L’opportunité offerte par des législatives anticipées qui se tiendraient avant la fin de l’année 2020, ne pourra qu’aiguiser l’appétit de cette formation islamiste affiliée à la confrérie des Frères musulmans. A l’instar du MSP, d’autres partis regroupés dans l’alliance de Aïn Béniane, comme Jil Jadid ont affiché clairement leur disponibilité à dialoguer, déclarant vouloir accorder un sursis au nouveau président de la République ». Dans le cadre des consultations larges, promises par le président de la République, Soufiane Djilali a accepté de rencontrer le chef de l’ Etat. A travers leur adhésion aux initiatives du président de la République, la majorité des formations politiques classiques essaye d’aménager une place dans le futur échiquier politique qui se dessine à l’aune des mutations profondes qui sont déjà amorcées.
La dissolution du Parlement avant la fin de l’année en cours ne manquera pas de bousculer des formations politiques restées longtemps en hibernation. La campagne électorale serait déjà enclenchée. En quête de repositionnement, le FLN et le RND, déboussolés sous la pression du Hirak et traversés par des crises internes inédites, tentent de jeter des ponts avec le nouveau locataire du palais d’El-Mouradia. Il faut dire que l’alignement et la fébrilité du repositionnement animent la quasi-totalité des quartiers généraux des partis politiques. Cette tendance politique vers la fréquentation, la participation sans rechigner sur les initiatives lancées par le nouveau chef de l’Etat et son gouvernement, va se confirmer, davantage lors du lancement annoncé du dialogue autour de la première mouture de la Constitution qui sera prête en mi-mars prochain, d’après le président du Comité des experts. Il faut noter que le parti de Soufiane Djilali, n’a pas hésité à changer de démarche. Il opte pour le dialogue qu’il conditionne à quelques préalables : C’est le cas du FLN, RND, MSP. Par ailleurs, les partis regroupés dans le Pacte des forces de l’alternative démocratique (PAD), continuent pour l’heure à faire jonction avec le Mouvement populaire, à s’opposer à la démarche du pouvoir, tout en réclamant une transition constituante. Mais cette cohésion résistera-t-elle aux législatives prochaines ?

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