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Bir El Djir-Oran

Quatre ans de prison pour l’ancien maire

Ils sont tous accusés de détournement de 32 milliards de dinars en produits pharmaceutiques.

Le tribunal d’Arzew vient de statuer sur l’affaire des cadres de la municipalité de Bir El Djir, dans la wilaya d’Oran, en prononçant une peine de quatre ans d’emprisonnement ferme à l’encontre de l’ancien président de l’Assemblée populaire communale, B. Mohamed. Ce même verdict s’est étalé vers le reste des accusés cités dans cette affaire liée à la corruption impliquant les pairs du maire dont entre autres le chef de service chargé des transactions, condamné, lui aussi, à un emprisonnement de 4 années ferme alors que le chargé du budget et le secrétaire général de la même commune ont été condamnés à trois ans de prison ferme. Vaste et multiforme est cette affaire citant également une autre ancien maire de la même municipalité et un entrepreneur condamnés à 2 années de prison ferme. Les mis en cause sont accusés de dilapidation des deniers publics, constitution d’une association de malfaiteurs et d’abus de fonction et de pouvoir.
Les affaires de corruption sont, à se référer à leur nombre et à leur nature, devenues un simple sport de routine sévissant intensément dans plusieurs secteurs dont, notamment celui de la santé où l’on cite l’ancien premier responsable du CHU d’Oran. Impliqué dans une affaire de détournement portant sur la somme de 32 milliards de centimes, l’ancien directeur général du CHU d’Oran Benali Bouhadjar, a été arrêté le début du mois en cours. Trois autres personnes ont été interpellées dans le cadre de cette affaire. Il s’agit du responsable de la Pharmacie centrale et deux entrepreneurs privés, tous accusés d’avoir détourné 320 millions de dinars en médicaments et produits pharmaceutiques. Les suspects, écroués sont en attente de leurs procès. Le directeur général du CHU d’Oran B. Bouhadjar, auparavant, fait l’objet d’une peine d’emprisonnement de trois ans qui a été requise à son encontre par le tribunal correctionnel de la cité Djamel, jugé «pour attribution de marchés en violation du Code des marchés publics». Cette affaire a, dans son sillage, charrié, huit autres personnes, dont des entrepreneurs ayant bénéficié de projets de construction à l’hôpital d’Oran, également poursuivis pour avantages injustifiés dans les marchés publics. A la barre, l’accusé principal a entièrement nié les accusations liées à l’attribution des marchés portant sur des travaux de rénovation, d’aménagement, de réfection de l’hôpital». Cette vague d’arrestations est le fruit d’une vaste campagne de lutte contre la corruption lancée un peu partout dans plusieurs secteurs où sévit le phénomène du siècle, la mauvaise gestion et les malversations qui sont sévèrement réprimées par la loi, le Code pénal. C’est, en tous les cas, une véritable chasse aux sorcières déclenchée, ces derniers jours, par les deux corps de sécurité, les éléments de la Gendarmerie nationale et les policiers.

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