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Squattés par les automobilistes et les commerçants

Que reste-t-il pour les Constantinois ?

Espérer voir Constantine dans son juste cadre de vie est devenu pratiquement chose impossible.

Une ville qui a survécu aux mauvaises humeurs de la nature durant des siècles demeure figée dans un tableau de grisaille et d’amertume. Un laisser-aller avéré, notamment quand on constate que la capitale de l’Est ne possède pas de trottoirs ou presque. Refaits à plusieurs reprises et à chaque occasion, cet aspect de la ville accuse de graves lacunes. Déformés et impraticables, les trottoirs de Constantine s’imposent comme un véritable problème urbain pour les autorités. Quand des trottoirs existent, c’est pour les véhicules ou les propriétaires de commerces. Ces derniers transgressant toutes les lois placent leurs marchandises sur les trottoirs censés servir aux piétons et par manque d’espace de stationnement, les automobilistes, quant à eux, parkent leurs véhicules en ces endroits privant ainsi les citoyens de se mettre en sécurité. Finalement, ceux-là même s’engagent sur les routes. Ce qui retient l’attention depuis quelques mois, c’est que certains propriétaires d’hôtels comme le Panoramic rattaché au groupe Marriott, trouvent normal de louer les trottoirs en face de l’édifice et même celui face à la banque mitoyenne CPA pour stationner leurs véhicules et ceux de leurs clients. Pourtant, il fut un temps où toute voiture qui osait même pour quelques minutes prendre place à cet endroit méritait le sabot. Aujourd’hui, c’est permis bien qu’une plaque annonce que le trottoir est pour les piétons ; un paradoxe que vit la ville de Constantine et ses habitants. Au niveau des quartiers, notamment les plus anciens, les trottoirs sont effacés ou inexistants. L’appel des comités de la société civile reste sans échos. Les routes ne sont pas différentes. Elles se distinguent par des bosses pouvant être à l’origine d’accidents, des ralentisseurs ou dos d’âne qui ne répondent à aucune norme pouvant endommager les véhicule, et pourtant chaque année les propriétaires de voitures payent leur vignette à partir de 1500 et de 4000 DA pour les véhicules neufs, mais sans espoir. A quoi sert donc cet argent, si ce n’est pour améliorer un tant soit peu le cadre de vie du citoyen ? Malgré quelques efforts de la Chambre de commerce en ce qui concerne les commerçants qui squattent les trottoirs pour étaler leurs marchandises en dressant des procès-verbaux et parfois en fermant même leur commerce, rien n’est visible pour en finir avec ce phénomène. Reste à savoir maintenant si les autorités sont prêtes à s’intéresser à ce problème une fois pour toutes et à faire respecter la loi pour tous.

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