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Le président, Abdelmadjid Tebboune, a fait allusion à sa révision profonde

Quelle Constitution pour l’Algérie ?

La priorité, aujourd’hui, réside dans l’entame d’un grand débat sociétal qui fera de la Loi fondamentale son alpha et son oméga à travers une démarche consensuelle qui impliquera toutes les composantes de la société.

Les enjeux de la nouvelle étape politique commencent à s’esquisser, même si le climat du scepticisme et de la suspicion gardent quelques aspects quant à l’issue et les voies et moyens pour mettre en place les nouveaux mécanismes de l’Algérie nouvelle comme cela a été rappelé et précisé par le nouveau président de la République, à savoir Abdelmadjid Tebboune, visant à introduire des changements profonds dans la Constitution en vigueur.
Le thème en lui-même est délicat, il engage toute une classe politique et la société civile dans toutes ses expressions et catégories. C’est l’opportunité idoine pour déterminer les contours de la nouvelle étape et aussi l’approche qui reflète les nouvelles attentes et aspirations par rapport à la Loi fondamentale telle qu’elle est imaginée par la majorité écrasante des Algériens et des Algériennes.
L’enjeu réside dans un changement qui rompra mordicus avec les anciennes pratiques d’un système personnel et despotique. La Constitution et la quintessence d’une volonté populaire et un choix plébiscité par toutes les franges de la société dans la perspective de dégager un processus nouveau en mesure de recentrer les préoccupations politiques, économiques et sociales de la collectivité nationale. Cela exige un travail approfondi pour faire adhérer la majorité du peuple dans une dynamique qui fera preuve de rupture et de démarcation par rapport à l’héritage d’un système qui a versé dans une logique oligarchique, prédatrice et rentière. Le contexte politique du pays impose une détermination dans les prises de décisions qui devraient être à la hauteur de l’enjeu et les défis qui se dressent contre le pays. Il y va de l’intérêt national d’engager un processus de consultation et de dialogue sans ambages pour réinventer à nouveau une nouvelle étape qui se démarquera de la précédente pour redonner de l’espoir et de la chance aux générations nouvelles de croire à l’issue salvatrice qui leur appartient tous azimuts.
Le nouveau président a fait de la révision de la Constitution son leitmotiv, certes, ce chantier est plus que jamais exigé et relève des urgences politiques pour une véritable refonte de l’Etat national et ses institutions en mal d’un fonctionnement transparent et équilibré de par les interférences et la mainmise d’un pouvoir régalien, voire despotique d’un seul président de la République comme étant l’incarnation de l’Etat et ses instituions au point où même ledit Etat se confond avec les fantasmes du président sans que cela ne soit revu et corrigé pour ne pas permettre aux institutions de glisser dans la déliquescence et la fantasmagorie d’un tyran et d’un despote. L’urgence est de mettre en place des artifices qui en découdront avec l’imbroglio constitutionnel qui a affecté les ressorts de l’Etat et de la société au point où le pays à failli s’engouffrer dans une spirale infernale. La priorité aujourd’hui réside dans l’entame d’un grand débat sociétal qui fera de la Loi fondamentale son alpha et son oméga à travers une démarche consensuelle qui impliquera toutes les composantes de la société et toute la mosaïque qui incarne la classe politique pour tisser dans la différence et la pluralité une Constitution qui mettra fin à l’homme providentiel et au pouvoir despotique.
Les choix sociétaux doivent être reflétés dans la nouvelle mouture de la Constitution pour sceller une fois pour toutes et de ne plus revenir à des débats qui sont animés par une motivation politicienne et populiste sur fond de récupération et manipulation à outrance.
La séparation des pouvoirs est une exigence imposée par l’évolution des relations et des pratiques politiques dans le monde en général. Le parlementarisme est une revendication qui relève plus d’un tabou, c’est une demande qui reflète une ère nouvelle dans le monde pour exprimer l’équilibre entre l’Exécutif et le législatif comme forme de partage démocratique des pouvoirs sans interférences ni hégémonie de l’un sur l’autre. Mais ce qu’il faut revoir dans ce processus nouveau, c’est la manière et la forme qui puissent enclencher la dynamique de la révision de la Loi fondamentale, c’est d’impliquer l’ensemble des protagonistes du monde politique, économique, social et culturel.
La réussite d’une Loi fondamentale doit être tributaire d’un consensus qui doit lui aussi s’exprimer par la volonté de la majorité de la classe politique et de la société civile à y être partie prenante dans la construction de ce nouveau édifice constitutionnel.

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