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Le Parlement panafricain fustige le Parlement européen

Qui sème le vent récolte la tempête!

Le PAP a qualifié la résolution votée par le PE contre l'Algérie, de tentative d'ingérence entretenue et attisée par certains milieux nostalgiques de la période coloniale.

Le Parlement croule sous un flot de réactions fustigeant sa résolution votée contre l'Algérie. Une des dernières en date émane de l'Assemblée consultative de l'Union africaine. Elle a la dent dure. Le texte a été qualifié de tentative d'ingérence entretenue et attisée par certains milieux nostalgiques de la période coloniale. Le PAP a exprimé «son entière solidarité avec le Parlement algérien et sa condamnation des tentatives d'ingérence du Parlement européen, entretenues et attisées par certains milieux nostalgiques de la période coloniale au sein dudit Parlement», appelant à une solidarité parlementaire africaine face à toute ingérence dans les affaires intérieures des pays africains, indique le communiqué de l'institution continentale. «Le Parlement européen, dans le sillage de ses multiples immixtions et ingérences inacceptables dans les affaires intérieures des pays africains, vient d'adopter, le 26 novembre en cours, une résolution sur la situation en Algérie, dans un comportement paternaliste criard et rarement égalé» précise le document. Un recadrage en règle. Une leçon de non-ingérence, de condamnation d'un paternalisme caractérisé dans lequel les pays colonisateurs s'échinent à maintenir leurs ex-colonies. Le réquisitoire du Parlement panafricain est flamboyant et sans appel. Il exhorte le Parlement européen à «reconsidérer son attitude à l'égard des affaires africaines et à reconnaître que les pays africains sont résolument engagés dans une optique de développement multidimensionnel de leurs systèmes pour réaliser le développement et le progrès en faveur de leurs peuples qui aspirent à rendre leur indépendance effective à tous les niveaux et à défier leurs propres systèmes démocratiques, loin de toute tutelle et paternalisme de ceux qui sont la cause principale du sous-développement du continent et le principal obstacle à son progrès et à sa prospérité». Rappelons que la résolution du PE a soulevé une vague d'indignation en Algérie. Des Partis politiques, le FLN, le RND, El Moustakbel, Talaïou El Hourriet, Jil Djadid, le groupe parlementaire du MSP, des syndicats, ont dénoncé dans des communiqués, la résolution du Parlement européen, condamné les «fausses allégations» qui y sont contenues sur la situation des droits de l'homme en Algérie, exprimant leur rejet de cette «odieuse ingérence» dans les affaires intérieures de l'Algérie. «Ce document prêterait à sourire s'il n'était truffé d'allégations et d'accusations gravissimes et malveillantes proférées par des parlementaires contre les autorités algériennes, accusations allant de la détention arbitraire jusqu'à des actes de torture prétendument commis contre des membres du «Hirak» interpellés par les services de sécurité» a souligné un communiqué du ministère des Affaires étrangères dont le porte-parole a mis en exergue le caractère de la résolution du PE. «Trente-cinq eurodéputés sur les 751 que compte le Parlement européen ont adopté jeudi quasiment à la sauvette, une résolution sur l'Algérie, en réel décalage tant avec l'esprit qui préside aux relations de dialogue et de coopération entre l'Algérie et l'Union européenne qu'avec la dynamique qui anime les rapports de l'Algérie avec ses Etats membres», a indiqué Abdelaziz Benali Cherif.

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