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Engouement pour la présidentielle

Rabhi : «C’est une marque de confiance»

Les autorités multiplient les déclarations apportant davantage d’assurance.

En effet, la dernière en date est celle du ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Hassane Rabhi. Il a déclaré, jeudi à Alger, que «le grand nombre des postulants à la candidature pour l’élection présidentielle du 12 décembre prochain était une marque de confiance en ce scrutin». Rabhi a indiqué que ce nombre important de personnalités ayant procédé au retrait des formulaires de souscription de signatures confirme que le peuple algérien est confiant que l’élection est «la seule et unique issue certaine» pour la situation qui prévaut dans le pays et qu’elle «est l’unique voie pour y instaurer la stabilité et la quiétude», a-t-il soutenu.
Le porte-parole du gouvernement a affirmé que tout ce qui a trait à l’aspect organisationnel de la présidentielle et collecte des résultats relève des compétences de l’Autorité nationale indépendante des élections (Anie), qui jouit « des pleines prérogatives et de l’autonomie ».A la simple lecture des propos, on peut y déceler le message fort et clair de la part des autorités quant à la mise en route du processus électoral, en dépit des voix discordantes appelant au boycott. Il y a là aussi un message du gouvernement en direction de l’Anie lui assurant la non-implication de l’Exécutif dans le processus d’organisation du prochain vote. Cela intervient non seulement suite aux instructions du Premier ministre, Noureddine Bedoui instruisant les responsables des départements ministériels concernés à transférer les prérogatives et les moyens nécessaires vers l’Anie, mais aussi après les appels de son président, réclamant ce transfert.En outre, les affirmations du membre du gouvernement sont destinées à l’électorat le rassurant, par-là même, de l’impartialité de l’administration, dans la mesure où le scrutin relèvera de la responsabilité de la nouvelle instance.
Par ailleurs, concernant l’organisation du travail des médias lors de ce scrutin, notamment durant la campagne électorale, Rabhi a précisé que «toutes les mesures juridiques et administratives, ainsi que tous les dispositifs y afférents, tant médiatique, qu’administratif et procédural relèvent de l’Anie». Et d’ajouter que «la mission du ministère de la Communication sera définie par cette instance».Fait nouveau suite à ces déclarations, c’est que le travail des journalistes sera géré par une instance nouvelle, nettement moins dotée que le ministère et inexpérimentée dans ce domaine. Cette décision devrait faire l’objet de toutes les clarifications nécessaires de la part de la tutelle dans l’intérêt de la réussite du scrutin.
Pour rappel, environ 140 postulants à la candidature pour l’élection présidentielle du 12 décembre prochain ont procédé, jusqu’à jeudi, au retrait des formulaires de souscription des signatures, a affirmé le chargé de communication auprès de l’Anie, Ali Draâ. Lors d’une conférence de presse qu’il a animée, Draâ a indiqué que cinq femmes figurent parmi ces postulants, qui réunissent toutes les conditions exigées, à savoir la nationalité algérienne, le diplôme universitaire et l’âge légal de 40 ans.
Le porte-parole de l’Anie, Ali Draâ, a également déclaré que «la répartition des créneaux horaires de passage des candidats, dans le cadre de la campagne électorale, dans les médias publics, sera fixée en coordination avec l’Autorité de régulation de l`audiovisuel». Il a fait savoir aussi qu’une «réflexion concernant le passage de ces candidats sur les chaînes de télévision privées est en cours». Si cette mesure - première du genre - venait à être adoptée, elle mettrait fin à un monopole médiatique des chaînes publiques, largement décriées par les partis politiques et autres candidats, à la veille de chaque échéance électorale.

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