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Procès de Karim Tabbou

Réactions en cascade

Le procès de Tabbou continue de susciter de multiples réactions, mais aussi des interrogations. Des avocats qui se sont déplacés hier à la prison de Koléa, témoignent qu’ils n’ont pas pu rendre visite à Karim Tabbou, qui serait gardé à l’infirmerie, d’après les services de l’administration pénitentiaire locale.
Les forces du Pacte de l’alternative démocratique (PAD) qualifient le procès de Karim Tabbou d’« expéditif ». .Elles s’indignent de «l’arbitraire qui vient de frapper à nouveau le militant politique, Karim Tabbou».
Pour le premier secrétaire national du FFS, Hakim Belahcel, « l’appareil judiciaire algérien vient de franchir, un palier dangereux et inédit dans le traitement de l’affaire du camarade Karim Tabbou ». Le vieux parti d’opposition dénonce « ce grave dérapage judiciaire et exige l’annulation immédiate de ce jugement expéditif et sans fondement ».
Ce parti exige que « toute la lumière soit faite sur les dessous de cette nouvelle affaire et surtout sur l’état de santé de Karim Tabbou, victime de l’arbitraire et de l’acharnement judiciaire ».
Le PT de son côté s’interroge sur « la signification de ce procès expéditif et de la condamnation qui s’en est suivie. Alors que dans plusieurs pays des milliers de prisonniers de droit commun ont été libérés, par décision politique, pour éviter la propagation du coronavirus dans le milieu carcéral fortement peuplé, dans notre pays des dizaines de détenus d’opinion continuent de séjourner en prison».
Jil Jadid estime pour sa part que « la nouvelle condamnation de Karim Tabbou par le tribunal en appel n’est ni compréhensible dans le fond ni acceptable dans la forme ».
« Le verdict qui aggrave celui de première instance est d’autant plus choquant que les enfants, la famille et les proches de Karim Tabbou s’apprêtaient à le retrouver libre dans les heures qui suivent», ajoute-t-on. Il interpelle les « autorités supérieures » pour « intervenir au plus vite et ramener de la sérénité aux citoyens ».
Condamné en première instance par le tribunal de Sidi M’hamed -Alger- à une année de prison dont 6 mois fermes, Karim Tabbou devait sortir de prison ce 26 mars. Il est poursuivi pour atteinte à l’unité nationale.

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