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Complexe Sider El Hadjar

Reprise de l'activité du haut-fourneau n°2

Après un arrêt de presque un mois, le haut- fourneau n°2 du complexe Sider a repris son activité ainsi que toutes les autres unités de production.

Le haut-fourneau (HF) n°2, du complexe sidérurgique d'El Hadjar a repris la production de la fonte liquide, après un mois d'arrêt, apprend-on de source interne au complexe. Il est très important de faire remarquer que cet autre arrêt, du HFn°2, a eu lieu en raison de la rupture du stock de produit combustible, le coke en l'occurrence.
Selon les informations apportées par la même source, un approvisionnement de 42 000 tonnes de coke est parvenu de Pologne au complexe et devra, avec l'acheminement régulier depuis les gisements de Tébessa, du minerai de fer brut, assurer un mois de fonctionnement pour le HFn°2, a précisé la même source. Celle-ci a souligné dans le sillage qu'une autre cargaison de 1 035,404t de coke est arrivée au port d'Annaba et en voie de déchargement et d'acheminement vers le complexe. Ce qui écarte, selon notre source, toute possibilité d'arrêt. Rappelons que, depuis le 10 décembre dernier, le HFn°2 a enregistré deux arrêts consécutifs.
Le premier pour cause d'épuisement des réserves de coke. Le second à cause du retard de l'arrivée de la cargaison du combustible qu'est le coke. Or, quelle que soit la raison, il est impératif de faire remarquer que ce seul et unique H F n°2 a connu de multiples arrêts induits tantôt par les dysfonctionnements d'acheminement du minerai de fer à partir des mines de l'Ouenza et de Boukhadra tantôt par l'épuisement du combustible «le coke», mais dans les deux cas, les conséquences sont les mêmes, puisque l'impact de ces fréquents arrêts génère une perte sèche de plusieurs millions de dollars. Ce qui touche bien évidemment l'économie nationale qui a un besoin d'argent en ces temps de crise économique due essentiellement à la baisse du prix du pétrole.
Ces multiples arrêts étaient donc liés essentiellement aux perturbations des approvisionnements en fer brut et à la baisse de ses stocks. Des situations pour ne pas dire, liées à des contraintes qui ne devraient en aucun cas survenir au sein d'une entité de la taille et la renommée du complexe d'El Hadjar. Les dépenses dues à la modernisation des équipements et la réhabilitation de l'activité industrielle de ce qui semble être le fleuron de l'industrie, ont été, faut-il le rappeler, puisées dans les caisses de l'Etat, dans les moments les plus difficiles d'une crise jamais enregistrée en Algérie.
Les dirigeants de cet acquis industriel national, à qui incombe la responsabilité de sa protection et sa préservation, font plus que jamais face au défi du repositionnement du complexe sur la scène locale, nationale et internationale. Un défi qui, a priori, ne semble pas être à l'ordre du jour d'une quelconque volonté dirigeante à l'intérieur de Sider El Hadjar. Si ce n'est celle de l'Etat, dont les fonds débloqués ont permis la survie de ce mastodonte de ferraille, mais aussi, l'effort des travailleurs, soucieux de la préservation de leur outil de travail.
Hormis la volonté de l'Etat et des travailleurs, le complexe Sider d'El Hadjar, ne semble pas susciter, jusqu'à preuve du contraire, l'intérêt de... Pour l'instant, l'essentiel est que le poumon du complexe a repris son activité et avec lui, les autres unités de production.

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