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Adoption de l'Accord sur la Zone de libre- échange continentale africaine

Rezig fixe les objectifs

L'accord permettra, en outre, de développer le commerce interafricain, à travers la coordination des échanges commerciaux et leur augmentation de 25%.

«L'adoption de l'Accord sur la Zone de Libre-échange continentale africaine (Zlecaf) ouvrira de larges perspectives aux opérateurs économiques algériens et contribuera au développement de l'économie nationale. Cet accord visait à créer un marché continental unifié des marchandises et services avec la libre circulation des hommes d'affaires et investisseurs et l'annulation progressive des tarifs douaniers à travers l'instauration de normes commerciales africaines communes», c'est ce qu'a déclaré le ministre du Commerc, Kamel Rezig, ce jeudi, lors d'une séance plénière de l'Assemblée populaire nationale (APN). Un déploiement, et une ouverture sur le marché africain qui tendent à concrétiser une importante partie du plan de relance de l'économie nationale, dans la mesure où les produits algériens ont un écho très favorable, sur les étalages africains. Une dynamique qui demeure dans le besoin d'une organisation efficiente et d'un accompagnement juridique, dans le but de voir naître autour de cette activité, un tissu de TPE et de PME, notamment dans la logistique le transport, et le stockage stratégique. Dans ce sens, le ministre précise que «l'accord permettra, en outre, de développer le commerce interafricain, à travers la coordination des échanges commerciaux et leur augmentation de 25% et l'encouragement du principe de concurrence en matière d'industrie et d'entreprises».
S'exprimant sur la libération tarifaire, Rezig explique qu' «il sera procédé, dans le cadre de la Zlecaf, à l'annulation progressive des tarifs douaniers dans le commerce interafricain à hauteur de 90% des taxes douanières sur une durée de 5 ans pour les pays en développement et 10% pour les pays africains les moins développés et ce à partir de janvier 2021». Il faut dire qu'au-delà de l'annulation des tarifs douaniers, l'adoption de l'accord de la Zlecaf, annonce le début d'un nouvel ordre économique sur le continent, dans la mesure où il sera à l'origine du renforcement et de la croissance des économies africaines, et s'imposera, en tant que force économique régionale. Dans ce contexte, Rezig est revenu sur la position de l'Algérie dans cette dynamique, précisant que «le volume des échanges commerciaux algériens avec la Zlecaf est actuellement très faible, car ne dépassant pas 3% du total des échanges. L'Algérie occupe la 20ème place du total des pays fournisseurs du continent, soit 0,4% du total des importations du continent africain. La balance commerciale entre l'Algérie et les pays africains a enregistré un saut de 78 millions de dollars en 2016 à 830 millions de dollars en 2019 (964%)». Un rang qui ne reflète pas l'énorme potentiel que recèle l'Algérie, et met au grand jour les retards enregistrés durant les dernières décennies, notamment en matière de stratégie de déploiement, et d'ouverture. Un retard qui réduit presque à néant l'avantage géostratégique de l'Algérie, considéré comme le plus important portail économique sur l'Afrique. Toutefois, la prise en charge récente du dossier de réalisation du grand port d'El Hamdania, qui interviendra de façon sensible dans l'acheminement des marchandises vers l'Afrique, et mettra les jalons d'une nouvelle dynamique, orientée vers la valorisation du produit national sur un marché qui compte un volume de recettes à hauteur de 3000 milliards de dollars. À cet effet, le ministre du Commerce a annoncé «la mise en place d'une stratégie nationale pour la promotion des exportations hors hydrocarbures et l'intégration économique avec le continent africain à l'effet de soutenir la croissance économique nationale».

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