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Béjaïa

Rien ne va plus à la Sonelgaz

La crise persiste au sein de la SDE ex-Sonelgaz de Béjaïa. Depuis quelques mois, la grogne s’est installée au sein de cette institution. L’indignation et le mécontentement des travailleurs a engendré de multiples mouvements de grève cycliques chaque mercredi de la semaine. Cette colère trouve sa raison d’être dans le «favoritisme caractérisé» et les «conditions de travail déplorables dans des espaces exigus», avancent les travailleurs citant pour illustration «un espace destiné à l’activité, mais transformé en logement que le directeur occupe, alors qu’il dispose d’un logement de fonction», selon les témoignages recueillis auprès des travailleurs de l’entreprise. Un climat socioprofessionnel «délétère» juge-t-on encore, mais non sans pointer un doigt accusateur, le responsable de la coordination syndicale et ses accointances avec le directeur de la distribution de la Sonelgaz de Béjaïa. Le directeur serait, par ailleurs, en possession «d’un dossier de justice concernant le syndicaliste, sans pour autant l’exécuter». Ce qui, aux yeux des travailleurs «contribue au marasme et à l’instabilité» de l’entreprise, aujourd’hui accusée d’être à l’origine d’un «taux de pénétration en gaz de ville loin des objectifs et illustrant la mauvaise prise en charge de la clientèle ainsi que du service ». Le refus d’exécution d’un jugement en défaveur du syndicaliste incriminé. Autant de raisons qui ont poussé les travailleurs à observer une grève de deux jours la semaine dernière comptent saisir la direction du mouvement de grève nationale pour dénoncer «les attitudes du directeur en train de faire circuler un document portant la mention du faussaire» et les privilèges accordés au syndicaliste et ses complices.

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