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Les grandes lignes de la dernière réunion du Conseil des ministres

Rupture avec la gestion archaïque

Il faut revoir les réflexes et changer les mentalités. La gestion est tributaire de l’imagination, mais aussi de la présence d’esprit en matière d’efficacité et d’écoute de l’écho émanant des entrailles de la société.

La dernière réunion du Conseil des ministres présidée par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, s'est focalisée sur un point nodal en matière politique, à savoir la «rentrée universitaire 2020-2021 et les programmes de relance et de développement de certains secteurs économiques, dans le cadre de la nouvelle approche économique et sociale», une sorte de démarche qui s'identifie à une volonté politique d'en finir avec l'amateurisme qui a frappé la gestion de ces secteurs clés et névralgiques en rapport immédiat avec les préoccupations directes avec le citoyen lambda.
Le communiqué de la présidence de la République a fait dans les détails quant à la prise en charge rapide et en urgence des problèmes qui taraudent lesdits secteurs qui constituent la matrice de tout développement économique et humain de toute société qui aspire à la prospérité et l'épanouissement dans son expression globale de terme.
Le président de la République a fait des rappels par rapport à l'évolution de ces secteurs et leurs retombées sur la vie sociale des citoyens. Dans ce sens, le communiqué a souligné que «le Conseil des ministres a pris note d'une présentation du ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique se rapportant aux préparatifs de la prochaine rentrée universitaire 2020-2021, dans laquelle il a été également question des modalités de l'achèvement de l'année universitaire 2019-2020. Le Conseil des ministres a, également, entendu une communication du ministre de l'Industrie sur le cahier des charges relatif aux conditions et modalités d'exemption des droits de douanes et de la taxe sur la valeur ajoutée, des composants et matières premières importés ou acquis, localement par les sous-traitants», précise-t-on. La dernière réunion du Conseil des ministres a été aussi ponctuée par la nécessité d'entrevoir des mécanismes de gestion qui rompent définitivement avec l'ancienne gestion faite d'attentisme et de conception dépourvue de stratégie et de cap par rapport à des projets industriels et autres qui ont trait à l'enseignement supérieur et autres secteurs dont le rapport avec le citoyen est presque organique.
Le ton était clair quant à l'implication des ministres chacun dans son secteur pour booster les choses et enclencher la dynamique tant attendue par les citoyens en matière de prise en charge et d'écoute de leurs préoccupations et les résoudre en urgence.
Il est à relever que le Conseil des ministres dans sa dernière version s'est axé uniquement sur les aspects pratiques et concrets qui reflètent les urgences de l'heure en matière de demandes et de besoins multiformes. Le communiqué a rappelé ces aspects qui ont trait au secteur de commerce et à d'autres dont le potentiel humain en matière d'emploi et de travail constituent de véritables plates-formes qui absorbent le chômage. Dans ce registre, le Conseil des ministres a indiqué: «Dans le cadre des communications sectorielles portant sur la relance et le développement économique, le Conseil des ministres a entendu, par la suite, une communication du ministre du Commerce, suivie de celles des ministres délégués en charge de la Microentreprise, de l'Economie de la connaissance et des Start-up qui ont porté, respectivement, sur la relance des activités de l'Agence nationale de soutien à l'emploi des jeunes (Ansej) et au développement de l'économie de la connaissance et des start-ups», indique-t-on.
Le message qui doit être retenu lors de cette réunion du Conseil des ministres est celui de ne plus tolérer des comportements de gestion qui n'affichent pas une certaine performance et une certaine efficacité quant à un résultat probant et concret.
Le contexte politique et économique du pays ne permet plus et ne tolère plus une gestion frappée de défectuosité et d'anachronisme dont les répercussions seront néfastes et désastreuses sur le quotidien des couches larges de la société avec leurs lots de précarisation et de fracture sociale. Il faut revoir les réflexes et changer les mentalités. La gestion est tributaire de l'imagination, mais aussi de la présence d'esprit en matière d'efficacité et d'écoute de l'écho émanant des entrailles de la société.

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