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Accusé de financement du terrorisme et de blanchiment d’argent

Sale temps pour le Makhzen

Le Maroc vient d’être placé sur la liste des pays laxistes en matière de lutte contre le financement du terrorisme. Une information qui ne devrait pas manquer de rendre hystérique le Makhzen qui veut jouer les bons offices dans le dossier du Sahel.

Une mauvaise nouvelle pour le Makhzen. Le Maroc est impliqué dans le financement du terrorisme au Sahel. Le lien entre les filières de trafic de drogue et les réseaux terroristes vient d'être confirmé. La preuve a été fournie par le Groupe d'action financière (Financial Action Task Force), le gendarme anti-blanchiment de l'Ocde (Organisation de coopération et de développement économiques). En effet, en pleine crise sanitaire, au moment où notre voisin de l'Ouest ressent de plein fouet les conséquences drastiques d'une pandémie, qui a pratiquement ravagé des économies qui ont mis des décennies à se reconstruire, le Galfi vient de lui infliger le dernier coup de poignard. Le Galfi reproche au Maroc d'avoir «caché» des informations sur les véritables bénéficiaires du blanchiment d'argent, le transfert de fonds susceptibles de servir au financement du terrorisme et l'ampleur des opérations des cellules de renseignement financier de ce pays. Une information qui ne devrait pas manquer de rendre hystérique le Makhzen qui veut jouer les bons offices dans le dossier du Sahel. De quoi clore le bec des ennemis de l'Algérie et des terrochérifiens. Ironie du sort, à peine sorti de la liste grise des paradis fiscaux, voilà, le Maroc qui fait son entrée dans celle des pays où le régime de lutte contre le blanchiment d'argent et du financement du terrorisme doit s'améliorer. Question de masochisme. En mettant le Royaume sous surveillance accrue, le Groupe d'action financière adresse des recommandations que les autorités doivent suivre, en plus de renforcer son Unité de traitement du renseignement financier (Utrf) rattachée(sic) au chef du gouvernement, Saad Dine El Otmani. Le Makhzen est accusé de n'avoir pas fourni assez d'efforts dans la lutte contre le financement du terrorisme et du blanchiment d'argent. Comment l'être autrement au Royaume du haschisch où les liens intrinsèques sont tissés entre les groupes terroristes et les réseaux du crime organisé, qui collaborent pour faire prospérer leurs affaires. Un royaume qui, sous couvert de soins thérapeutiques, tente de légaliser les activités liées au cannabis. Dans un rapport présenté au Conseil de sécurité le 8 juillet et publié le 7 août 2020 sur le site des Nations unies, le groupe d'experts sur le Mali créé par le Conseil dénonce l'implication du Maroc dans le trafic de drogue au Sahel et son manque de collaboration dans la lutte contre celui-ci. Ainsi faisant fi des réglementations internationales, qui s'imposent à tous les pays, notamment les conventions des Nations unies et les résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies, en tant que normes internationales acceptées dans le monde entier, le Makhzen continue de «cultiver» sa «drogue», financer le terrorisme dans la région où la convergence des intérêts des réseaux de trafic de drogue avec ceux des réseaux de trafic d'armes et des réseaux terroristes n'est plus à démontrer. Un danger réel pour la sécurité de la région du fait que l'implication de groupes armés dans la criminalité organisée continue d'évoluer principalement autour du convoyage du haschisch, ce qui entraîne des affrontements meurtriers pouvant constituer des violations du cessez-le-feu et menaçant l'application de l'accord d'Alger au Mali.
En outre, l'Algérie a toujours été la cible de ces réseaux, dont certains activent avec des responsables marocains. Et les dernières mises en garde du général de corps d'armée Saïd Chanegriha, chef d'état-major de l'Armée nationale populaire, relatives aux guerres de nouvelle génération, ou les guerres hybrides telles que certains les nomment, lesquelles s'inspirent des visées maroco-sionistes, sont toujours d'actualité.

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