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Guerre féroce engagée par les autorités contre la corruption

Sale temps pour les barons

En 7 mois d’actions soutenues contre les réseaux maffieux même au sein de l’APN, la «bête tentaculaire» est sérieusement affaiblie.

Les mesures prises par l’Etat, au lendemain de la démission de l’ancien président de la République ont porté leurs premiers fruits, constatent de nombreux agents de l’Administration nationale. On parle d’ores et déjà d’un fonctionnement bien plus transparent dans de nombreux secteurs d’activité. Cette première victoire est autrement plus visible, dit-on, dans l’administration des douanes, une institution qui a connu un véritable séisme dans sa structure. Un séisme bienfaiteur, faut-il le souligner, en ce sens que les mouvements dans les corps des douanes, les changements au niveau de leur direction centrale et la refonte de son mode de fonctionnement ont eu pour effet de déstabiliser tous les réseaux de corruption qui s’y étaient agrippés. Il devenait très difficile, sinon quasi impossible de renouveler certaines opérations de fraude, de faux et usage de faux, de surfacturation avec la bénédiction d’agents véreux. Le nouveau mode de fonctionnement des douanes algériennes a mis à nu les trafics passés, chiffres à l’appui, puisqu’il a été constaté qu’entre une année et une autre les saisies se sont multipliées pour de très nombreux produits. Des téléphones portables, aux produits stupéfiants en passant par les téléviseurs et autres démodulateurs, les saisies montrent une véritable cassure au sein des réseaux maffieux qui, visiblement, ont nettement perdu de «l’influence» au sein des douanes algériennes. On peut faire dire aux chiffres ce que l’on veut, mais il y a un détail important qui montre l’efficacité de la nouvelle direction des douanes. Cet exemple n’est rien d’autre que celui des produits pyrotechniques. Et l’occasion pour constater cette efficacité tient dans le Mawlid Ennabawi. L’ensemble des Algériens a constaté la très faible quantité de pétards commercialisée cette année. Les prix ont même atteint des sommets. Cette raréfaction de ce genre de produits tient principalement du contrôle très strict opéré aux frontières. Les gros contrebandiers qui avaient pour habitude d’importer les pétards par conteneurs n’ont pas réussi leur coup cette année. Les observateurs qui mesuraient l’efficience des services des douanes à l’aune de ce produit précisément, reconnaissent l’évolution notable de la lutte contre la corruption au sein du corps des douanes. Les résultats tangibles obtenus par les douaniers sont la preuve par quatre du sérieux de la lutte contre la corruption engagée par les plus hautes autorités du pays, soutiennent des sources proches de l’administration. Mais, insiste-t-on, par ailleurs, sur le fait que les douanes ne constituent pas un îlot isolé de corruption. Le phénomène a gangrené de nombreux autres secteurs et les «coups de pied dans les fourmilières», dont on entend parler à travers de «laconiques» communiqués de la Présidence de l’Etat sur de nouvelles nominations, dans tous les corps de l’Etat, avaient pour objectif de faire «trembler la planète corruption». Il faut croire qu’en 7 mois d’actions soutenues contre les réseaux maffieux qui avaient infiltré les structures de l’Etat, jusqu’aux assemblées élues, à l’image de l’APN et le Conseil de la nation, la «bête tentaculaire» est sérieusement affaiblie. Le nouveau souffle de la douane témoigne de la victoire contre la corruption, mais ne signifie pas, pour autant, que la guerre est définitivement gagnée. Il reste qu’il s’agit là d’un signal très sérieux, au sens où c’est à travers ce corps que les réseaux maffieux parviennent, dans un sens comme dans l’autre, à amasser leurs fortunes mal acquises. La lutte contre la corruption est plus que jamais d’actualité et l’objectif assumé par les plus hautes autorités du pays consiste à réduire l’influence des réseaux, jusqu’à mettre l’administration à l’abri. Il est vrai que cette lutte est menée dans des conditions difficiles, avec un environnement institutionnel compliqué et une importante échéance électorale aux portes, mais il est tout à fait clair que l’urgence signalée ne pouvait supporter un long délai. l’essentiel est de constater que de vraies fissures apparaissent dans l’édifice de la corruption.

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