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Le Snte a observé, hier, une journée de grève

Semi-paralysie des écoles primaires

Le ton a ainsi été donné, hier, par le Syndicat national des travailleurs de l’éducation (Snte), qui a appelé les enseignants du primaire à observer une journée de grève.

En ébullition depuis un moment, le front social décide d’affermir son mouvement de protestation.
En effet, les syndicats de différents secteurs d’activités s’organisent et prévoient de lancer ces jours-ci, des actions contestataires sur le terrain. C’est par conséquent, le secteur de l’éducation nationale, lequel est le plus exposé aux grèves, qui sera rythmé cette semaine, par une série de perturbations plus ou moins perceptibles. Le ton a ainsi été donné, hier, par le Syndicat national des travailleurs de l’éducation (Snte), qui a appelé les enseignants du primaire à observer une journée de grève, suivie de rassemblements dans l’après-midi. A Alger, en réponse à l’appel lancé par le Snte, un certain nombre d’enseignants a pris part à un sit-in organisé, hier, près de l’ancien siège du ministère de l’Education. Ils étaient des dizaines à se rassembler sur ce lieu pour réclamer l’amélioration des conditions de travail des enseignants du primaire notamment. Ces derniers, estimant que le corps enseignant de ce palier est lésé par rapport à leurs collègues. Leurs revendications s’articulent de ce fait, autour de «la révision du programme pédagogique», invitant les responsables à «revoir la grille du classement». Les protestataires ont en outre expliqué que cette colère est justifiée, dans la mesure où l’enseignant du primaire travaille aujourd’hui plus que le minimum syndical. «Comme beaucoup de mes collègues, je suis souvent dépassé par les événements», a indiqué Hamid, enseignant dans une école primaire au niveau de Kouba. Et pour cause, il explique que leur tâche ne s’arrête pas seulement à enseigner mais à surveiller les élèves à midi, dans les cantines en l’occurrence, et les assister sans répit pendant toute la journée. «Cela ne fait que réduire nos capacités à donner des cours de qualité à nos élèves, car nous subissons énormément de pression», se plaint-il. En ce qui concerne le taux de suivi de la grève, l’écho s’est fait favorable dans les wilayas de Béjaïa, Tizi Ouzou et Bouira. A Alger, le suivi a été mitigé, en fonction des établissements, ont témoigné quelques enseignants. Cela a par ailleurs donné lieu à de sérieuses perturbations au sein de certains établissements scolaires de la capitale ayant été marqués par une semi-paralysie, sans pour autant bloquer les activités de toutes les classes. Il y a lieu de signaler que la grève du Snte intervient au moment où des enseignants sans aucune couverture syndicale ont entrepris d’entamer une grève cyclique, tenue chaque lundi, massivement suivie qui plus est ! Celle-ci répond à des appels lancés sur le réseau social Facebook. Cela dit, bien que les instigateurs de ces appels demeurent méconnus, il n’en demeure pas moins que la plate-forme de revendication de ces derniers s’accorde parfaitement avec celles portées par d’autres syndicats de l’éducation. D’un autre côté, impossible de dire si la levée de boucliers des syndicats autonomes a un quelconque rapport avec l’apparition de ce mouvement de protestation, à savoir celui émanant de ces enseignants qui n’adhérent à aucun syndicat. Ce qui est sûr en revanche, c’est que le secteur de l’éducation renouera dans les prochains jours avec des agitations dont l’ampleur reste indéterminée. Car, après le Snte, c’est L’Union nationale du personnel de l’éducation et de la formation (Unpef), qui a décrété à son tour, une journée de grève pour mercredi prochain. A côté des demandes formulées par le Snte, l’Unpef réclame la restitution du droit à la retraite anticipée et sans condition d’âge, la régularisation de la situation des enseignants formés après le 3 juin 2012 afin de leur permettre de bénéficier des différentes promotions et la révision des programmes pédagogiques de manière à réduire le volume horaire et le poids du cartable de l’élève et augmenter ainsi la qualité de l’enseignement. S’ensuivra quelques jours plus tard, à savoir, le 28 octobre, le débrayage annoncé par la confédération des syndicats algériens (CSA) qui représente cette fois, divers secteurs d’activités, mais qui va probablement impacter de façon plus sérieuse l’éducation nationale. Après une accalmie perceptible dans ce secteur, on constate un regain de protestation qui s’illustrera sur le terrain.

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