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Bouira

Sonelgaz intraitable sur ses créances

La coupure et le rétablissement sont confiés à des privés qui ont « la pince légère ».

En raison de la situation financière préoccupante, du seuil important atteint par les créances détenues, à fin juillet 2019, sur les abonnés ordinaires, administrations, APC et secteur privé et dont le montant est de l’ordre de 1 664 MDA (millions de dinars), la Concession de distribution de Bouira invite ses abonnés débiteurs à s’acquitter de leurs redevances dans les meilleurs délais. La grande partie de ces créances est détenue sur les clients ordinaires (domestiques) et qui s’élèvent à 824 MDA, ce qui représente 50 % du montant global des créances (1 664 MDA). En seconde position, figurent, les administrations, pour un montant de 427 MDA, ce qui représente 26 % du total des créances. Les APC, pour leur part totalisent 199 MDA, soit un total de 47 % des créances des administrations. Le secteur privé arrive en troisième position et ferme le podium avec un montant de 413 MDA, ce qui représente 24 % du montant global des créances.
Au regard de cette situation, le wali a invité les abonnés concernés à apurer leurs dettes dans un délai n’excédant pas 3 mois. «Evitez de couper l’énergie aux hôpitaux, aux établissements scolaires aux organismes chargés des prestations vitales», dira Mustapha Limani. Sur une échelle décroissante, les APC occupent la tête de la course avec plus de 155MDA, l’Education nationale cumule 7 MDA de factures suivie de la DAL, avec 6,37 MDA. Malgré ce lourd fardeau, la SDC a retenu une enveloppe de 220 MDA d’investissements pour plus de 62 projets de raccordement en gaz et électricité à travers 28 communes. Même si l’entreprise est dans son droit de priver d’énergie les mauvais payeurs, il n’en demeure pas moins que quelquefois le recours à la coupure est mal perçu par le client domestique. «La SDC restes un organisme commercial qui assure une prestation importante dans le quotidien du citoyen, elle doit aussi comprendre la situation du simple citoyen qui, quelquefois, se trouve dans l’incapacité d’honorer ses factures.

Des factures de plus en plus salées. Pourquoi ?
Les clients de la SDC se plaignent des factures d’électricité et de gaz. Pourquoi les factures sont-elle salées alors que le prix unitaire n’a pas été augmenté, selon les responsables ? C’est une question qui mérite réflexion. Au regard des factures, tout le monde constate que la consommation est répartie en quatre tranches avec des prix unitaires crescendo qui vont de 1 7787, 4 1789 puis 4 8120 pour atteindre 5 479 l’unité à la 4ème tranche. Même topo pour le gaz. En très bonne calculatrice, l’entreprise tarde à faire des relevés réels et abuse dans les estimations souvent justifiées par l’incapacité à accéder aux compteurs dans les cages d’escaliers. Ainsi le client reçoit quelquefois des factures « légères », mais ne sait pas que la prochaine prendra en compte la réelle totalité de la consommation répartie entre les différentes tranches. Comme la première et la deuxième sont limitées à 125kwh, en d’autres termes au quart de la consistance de la facture, le client débourse les 75% restants au prix fort. Voilà l’une des principales causes de la hausse des factures. Le comble dans cette affaire est que quand l’erreur est détectée, la société trouve toujours un argument pour vous faire payer et «joue» sur les relevés et les estimations pour enfin vous imputer la responsabilité de n’avoir pas réagi au bon moment.

La « pince légère » des coupeurs
Comme chacun le sait, la coupure et le rétablissement sont confiés à des privés qui ont «la pince légère» parce que chaque intervention est synonyme d’une prestation payée sous forme de pénalités par le client. Quand il s’agit du rétablissement, les mêmes personnels prennent tout leur temps et quelquefois abusent de ce règlement qui leur accorde 24 heures, délai d’intervention et de rétablissement. La question ici est de savoir comment sont attribués ces marchés juteux à la majorité d’anciens de la boîte. Il y a des pannes qui durent plus de 48 heures sans voir la société intervenir.

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