Strictes mesures dans les villages
De Tarihant, Takhamth Nldjir, Ihcetouanen, à Boudjima, à Tazazrayt à Ouaguenoun, à Aït Khelifa à Abi Youcef et Tachtiouine à Aït Yahia Moussa. De Tizi, Imkechrene et Ifouzanr à Aït Aïssa Mimoun, à Iguerkran, à Imsouhal daïra d'Iferhounen à El Misser à Aït Agouacha à Larbaâ Naït Iraten, la société civile à Tizi-Ouzou est totalement partie prenante dans les mesures de confinement visant à stopper la propagation du virus corona.
Depuis plus d'une semaine, les jeunes essentiellement sont mobilisés à travers tous les villages. Ces derniers répartis en petits groupes dressent des barrages sur les routes pour désinfecter à l'eau de Javel les véhicules passant et en sensibilisant les usagers à rester à la maison et ne sortir que pour une affaire importante.
Ainsi, toutes les communes que nous avons sillonnées connaissent ce phénomène qui prouve encore une fois que la société dans la région est pleinement adhérente aux mesures de prévention établies par le gouvernement et les services concernés.
Nous avons interrogé des jeunes au niveau de ces barrages pour en savoir plus sur les objectifs et les moyens mis en oeuvre. «Nous nous sommes organisés dans notre comité de village à Tarihant pour aider et sensibiliser les villageois à réussir le confinement. Parce que la mesure ne peut pas avoir de bons résultats si la moitié observe et l'autre non. C'est pourquoi, nous sillonnons les artères du village et nous dressons des barrages pour désinfecter les véhicules entrants pour éviter qu'ils ne ramènent le virus avec eux» Explique Samir, un jeune organisateur. A travers les communes, cette semaine, la majeure partie des villages est dans un confinement total. «Nous sommes dans un confinement total. Avec ces barrages que nous dressons aux deux entrées de notre village, nous veillons à ce qu'aucune personne étrangère ne rentre et nous ne laissons sortir les villageois que pour une affaire urgente.
Les villageois ne peuvent sortir que pour emmener un malade à l'hôpital», explique Amirouche, un autre jeune de Takhamth N Ldjir dans la commune de Boudjima. «Tous les véhicules qui passent sont systématiquement désinfecté par un pulvérisateur chargé d'eau de Javel. Ici, c'est le risque zéro que nous souhaitons réaliser» Ajoute un autre qui tenait un Karcher à la main.
Nous avons poursuivi notre périple à travers plusieurs communes et nous avons trouvé la même mobilisation. Aux entrées des villages, des jeunes dressent des barrages et désinfectent systématiquement les véhicules passant. Tous les commerces sont fermés, à l'exception de ceux autorisés par la loi en ces temps d'exception. «Nous sommes ici à dresser un barrage. D'autres jeunes sont de l'autre côté du village alors que d'autres sont en train de sillonner les maisons pour désinfecter.
