{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

Après leur décapitation

TAJ et MPA en quête d’une renaissance

Les deux partis, qui se sont transformés en coquilles vides, n’ont pas hésité à adhérer à toutes les propositions et nouvelles orientations de la scène politique, et ce depuis la convocation du corps électoral.

Rescapés d’un cafouillage profond de la scène politique et d’une conjoncture qui a tourné en leur défaveur, les partis qui composaient l’alliance présidentielle de l’ancien régime, en l’occurrence TAJ et MPA, décapités et réduits au rang de conglomérats agonisants, se débattent dans la nouvelle configuration politique pour tenter une renaissance. Il faut dire, dans ce sens, qu’après le discrédit qui a marqué leur chute, les partis de Amar Ghoul et de Amara Benyounès s’affairent tant bien que mal à redonner une consistance à leur formation et cherchent désespérément de nouveaux leaders aptes à combler le vide laissé et surtout à conférer au parti, à travers des positions nouvelles, des chances d’être en grâce auprès du nouveau gouvernement.
A cet effet, les deux partis, qui se sont transformés en coquilles vides, n’ont pas hésité à adhérer à toutes les propositions et nouvelles orientations de la scène politique depuis la convocation du corps électoral et l’élection du nouveau président de la République.
C’est dans ce sens, que le groupe parlementaire du MPA avait déclaré, devant la complexité de la situation qui a précédé l’élection présidentielle, que «l’Algérie est capable de gérer ses affaires en toute souveraineté, conformément à ses lois, elle saura dépasser cette étape cruciale de son histoire démocratique sereinement, tout comme nos aïeux ont triomphé, hier, du colonialisme, puis du terrorisme dans les années 90, et ce, grâce à la conjugaison des efforts de ses fidèles enfants et de ses institutions, à leur tête l’Armée nationale populaire qui a donné une leçon à tous, en accompagnant l’élan populaire pacifiquement et avec grand professionnalisme».
De son côté, le conseil national de TAJ qui n’a pas hésité à montrer sa disposition à valoriser la solution constitutionnelle, a décidé, unanimement, de participer au scrutin présidentiel, et de mandater son bureau politique pour définir les modalités et les mécanismes de sa participation. Le conseil national du parti TAJ a en effet exhorté le peuple algérien à prendre part à ce rendez-vous électoral pour mener à bien cette halte historique et permettre au pays une sortie de la situation actuelle», précise le conseil de TAJ.
Cela étant, et bien que les deux formations se soient progressivement délestées des partisans qui étaient complètement acquis à l’ancien régime, en guise de gage de confiance, pour faire bonne figure et donner à leurs nouvelles offres de service le cachet d’une nouvelle formation, il est indéniable que le poids des actions et des positions de leurs ex-dirigeants complément dédié à concrétiser les desseins et les plans ourdis par le régime de Bouteflika, pèse de tout son poids sur les ambitions de ces deux partis, et par conséquent sur leur devenir.
De ce fait, pour les observateurs, réussir à opérer un lifting au sein de leurs formations, s’est résumé à des actions désespérées, et vouées désormais à impacter négativement la scène politique et les nouvelles orientations du gouvernement, dans la mesure où les deux partis sont inexorablement associés aux architectes du chaos du pays, et traînent dans leurs tentatives de déploiement, les effluves d’une période difficile, où les esprits des citoyens ont été marqués par l’impunité de l’ancien régime et surtout par l’injustice qui colle à son règne.
C’est précisément dans cette disposition hautement désavantageuse que se mesure la difficulté des ambitions des deux partis de l’ex-alliance présidentielle, à se frayer un chemin dans la nouvelle cartographie politique.

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours