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Autorité d’organisation, amendement du régime électoral et présidentielle

Talaie El Hourriyet applaudit

Le parti se réunira le 26 septembre prochain pour trancher la participation ou non de Benflis à cette élection cruciale.

Le parti de Ali Benflis, Talaie El Hourriyet, a salué les dernières mesures prises en vue du déroulement de l’élection présidentielle. Dans un communiqué sanctionnant les travaux de cette réunion ordinaire mensuelle, tenue hier, à son siège national à Alger, le bureau politique de Talaie El Hourriyet reconnaît que la création de l’Autorité électorale et l’amendement du régime électoral constituent une avancée notable dans la pratique électorale nationale estimant que s’il existe encore des insuffisances dans le dispositif électoral, le régime électoral largement remanié «peut encadrer» les élections présidentielles qui «présentent des garanties acceptables de «liberté, de transparence et de crédibilité, l’éradication totale du phénomène de la tricherie électorale relevant également de l’impératif de la moralisation de la pratique politique et de la vie publique». Le document de Talaie El Hourriyet a relevé, à cet égard, « un nouveau gage,» produit du Mouvement populaire, qui «réduit considérablement la marge de la fraude», à savoir, la vigilance populaire durant le déroulement du scrutin. Il reste, cependant, note le même communiqué «à dissiper les doutes, à apaiser les craintes, à tisser des liens de confiance, à réunir les conditions, pour assurer un environnement apaisé favorable à la réussite de ce scrutin salvateur». Un travail de fond que partageront les autorités, les associations, la société civile, les partis politiques et les médias nationaux. Pour Talaie El Hourriyet, l’élection présidentielle est la voie de sortie de crise la plus réaliste, la moins longue, la moins risquée et la moins coûteuse pour le pays aux plans politique, sécuritaire, économique et social.
Evaluant l’opération du dialogue menée par le panel de Karim Younès, le parti de Benflis qui a pris part «de bonne foi, animé par la volonté et le devoir de contribuer à l’émergence d’une solution pacifique à la crise», a relevé la prise en charge par ce même panel de la revendication unanime de l’opposition concernant la création d’une autorité électorale indépendante. Cette autorité dont les membres ont été installés, hier, est maîtresse de l’ensemble du processus électoral. Présidée par l’ancien ministre de la Justice Charfi, elle hérite des compétences électorales, autrefois dévolues à l’appareil politico-administratif, qui en usait et abusait à sa guise. Cependant, Benflis a toutefois, formulé quelques observations, notamment « le caractère permanent de l’Autorité au lieu d’un statut adhoc spécifique au seul prochain scrutin présidentiel », le caractère pléthorique de la composition de l’Autorité, portée à 50 membres, ce qui aux yeux de Benflis «risque d’alourdir la prise de décisions» et enfin l’attribution au Conseil constitutionnel d’une compétence en matière de recours contre les décisions de l’Autorité.
S’agissant du régime électoral qui a été adopté, avant-hier, par les deux chambres du Parlement, Talaie El Hourriyet affirme qu’il « a atteint les buts qui lui étaient assignés »à savoir la neutralisation des interférences politiques « par une mise à l’écart du gouvernement et du ministère de l’Intérieur», l’exclusion de l’appareil administratif, à travers les walis, de la gestion et de la conduite du processus électoral dans l’intégrité de son déroulement, la dépossession des élus locaux, «dans leur majorité illégitimes», de toutes leurs attributions en matière électorale, et enfin, «le tarissement du régime électoral, dans des proportions appréciables, des sources de la fraude électorale ». Aussi, le communiqué du parti a constaté que « les conditions institutionnelles et légales pour la tenue d’un scrutin présidentiel transparent, régulier et impartial, sont globalement réalisées ». A la lumière de ce communiqué, il est facile de conclure que Talaie El Hourriyet a presque donné son acquiescement à Ali Benflis pour se porter candidat à cette élection cruciale. Il maintient évidemment quelques réserves avant de s’annoncer officiellement, à savoir le respect des libertés collectives et individuelles, notamment la liberté de réunion, d’expression et de rassemblements pacifiques «est de nature à contribuer à la création d’un tel environnement». Il va falloir attendre la 7ème session ordinaire du comité central du parti, le 26 septembre prochain pour trancher sa participation ou non.

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