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Façonnement d’un écosystème favorable à l’émergence de start-up

Tebboune ajuste le curseur

Cap sur une nouvelle génération d’entrepreneurs, «propres», dynamiques et ambitieux, porteurs de projets.

Le socle «favorable» au développement des start-up algériennes se dessine, en plein contexte de crise sanitaire et économique.
Soucieux d'encourager l'insertion professionnelle des jeunes «talentueux», à travers une approche qui répond aux besoins du marché, le président de la République vient de prendre de nouvelles mesures en leur faveur pour les encourager à amorcer et à faire décoller leurs projets.
Les start-up, considérées comme le noyau des nouvelles tendances économiques du pays, notamment l'économie de la connaissance, vont enfin avoir un statut juridique pouvant encadrer leur activité. Ils pourront, de ce fait, avoir la possibilité de mettre en place les mécanismes pour bénéficier du soutien de l'Etat, notamment financier et administratif. C'est ce qui ressort du compte-rendu du dernier Conseil des ministres publié par la présidence de la République.
Le communiqué des services du palais d'El Mouradia indique dans ce sens que le chef de l'Etat a instruit le ministre délégué du secteur, Yacine El Mahdi Oualid, «de faire adopter, dans les meilleurs délais, les projets de textes réglementaires relatifs aux start-up».
En attendant sa concrétisation, cette mesure (l'accélération de la définition dudit statut juridique pour les start-up), sera sans doute accueillie avec un grand soulagement, de la part de notre jeune «matière grise», puisqu'elle s'impose comme une nécessité et demeure une mesure qui pourra apporter plus de lumière sur les opportunités des formes de financement dont peuvent bénéficier les jeunes investisseurs.
Joignant l'acte à la parole, le chef de l'Etat a sommé le jeune ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé des Start-up, de «rendre rapidement opérationnel le fonds spécial dédié aux start-up, pour lancer les premières entreprises, dans les semaines à venir». Concernant le financement des projets par les fonds de l'Agence nationale de soutien à l'emploi des jeunes (Anesj) celle- ci devra se faire selon les besoins du marché.
Le président a, selon la même source, refusé la démarche proposée, considérant qu'«elle était un palliatif au chômage des jeunes alors que la nouvelle stratégie pour la microentreprise doit s'inscrire dans une approche économique, répondant aux besoins du marché».
La création d'une cartographie qui recense les start-upeurs et les métiers déjà disponibles, est perçue, par les spécialistes, comme une nécessité.
La réalité du terrain démontre que l'échec de la plupart des jeunes investisseurs est dû au versement des porteurs de projets dans la facilité et à faire du «copier-coller».
Il ressort aussi, dudit communiqué, que «la volonté de l'Etat à soutenir les jeunes détenteurs de projets innovants, se reflète également à travers d'autres instructions présidentielles, qui permettraient aux start-upeurs d'avoir des «avantages nets».
Le communiqué de la présidence de la République a, en effet, fait savoir que le premier magistrat du pays a aussi ordonné au ministre du secteur de «mettre à la disposition du secteur les terrains d'assiette pour la mise en place des incubateurs et des accélérateurs».
Rappelons, dans ce sens, que ce département ambitionne de créer six nouveaux incubateurs, pour porter à 26 (cinq publics et 15 privés existent déjà) le nombre de ces «importants noyaux d'entreprises».
Yacine El-Mahdi Oualid a également été sommé, par le chef de l'Etat, de «veiller à la relocalisation des start-up algériennes établies à l'étranger, en leur offrant les mêmes avantages dont elles bénéficient actuellement.»

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