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Des mesures d'urgence pour faire face aux graves dysfonctionnements

Tebboune exige la fermeté

La réunion du Haut Conseil de sécurité a été ponctuée par des mesures dont l'urgence est la caractéristique qui s'impose.
Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a chargé le Premier ministre, Abdelaziz Djerad, d'ouvrir des enquêtes approfondies sur les actes qui ont trait aux incendies de forêts, les coupures d'eau et la question relative au manque drastique de la liquidité. Dans ce sens, la réunion du Haut Conseil de sécurité a été sanctionnée par des directives qui s'inscrivent dans une démarche pratique en soulignant via un communiqué de la présidence que «la réunion du Haut conseil de sécurité a été également l'occasion pour l'examen de l'accumulation, au cours de ces dernières semaines, d'un certain nombre de dysfonctionnements graves qui ont impacté négativement la vie du citoyen et pris la forme, dans certains cas, d'actes de sabotage destinés à nuire à la bonne marche de l'économie et des institutions du pays», et d'ajouter dans le même sillage en rapport avec les enquêtes qui devraient être menées le plus tôt possible qu'«après avoir écouté un compte-rendu circonstancié du premier ministre, le président de la République a insisté pour que des enquêtes approfondies soient menées avec la plus grande célérité sur de tels agissements, entre incendies de forêts, ruptures de l'alimentation en électricité et eau potable, indisponibilité brutale des liquidités au niveau des centres postaux et dégradation des bouteilles et citernes d'oxygène dans les hôpitaux, à l'effet de déterminer avec précision les véritables responsabilités», précise le communiqué de la présidence de la République à propos de la réunion du Haut Conseil de sécurité. Certes, ce genre d'actes et de situations ne sont pas l'oeuvre du hasard, mais la rigueur aussi a un lien avec ce genre de pratiques condamnables. Le contexte politique que traverse le pays pourrait être un moyen de plus pour favoriser des pratiques susceptibles de semer les troubles et ne pas faciliter la mise en oeuvre d'une solution négociée et qui plaiderait le consensus. Les enjeux se font multiplier, les défis aussi, mais les fauteurs de troubles et les partisans des trouble-fêtes sont nombreux qui essayent d'encourager des situations d'impasse et de crise dans la perspective de pousser au pourrissement et à l'instabilité de la situation politique du pays.
Ces interférences et ces «rencontres» ressemblant à des foucades, on ne peut pas croire à un hasard quand les forêts brûlent avec tant de synchronisation, on n'entame pas l'arrêt et la coupure d'eau tel un procès et après on se mettra dans une logique d'hurluberlu qui se fait dérouter par les évènements et ses dessous. La gestion de ces problèmes qui ont trait aux préoccupations directes avec les citoyens au quotidien doit être maîtrisée et assimilée d'une façon rationnelle et ne pas laisser les choses évoluer d'une manière qui ressemble à l'irresponsabilité et le laisser-aller au sein de l'administration et les structures dont la mission est de veiller au respect de la prestation publique, mais aussi donner plus d'importance à la prise de conscience quant à cette mission qui relève d'une tâche noble et patriotique. Le temps de la gabegie doit cesser, la culture de non-Etat doit laisser place à la loi et rien que la loi. C'est la seule manière qui puisse rendre à l'Etat son autorité et ses attributions telles qu'elles sont connues et reconnues de par le monde.

De Quoi j'me Mêle

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