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Le premier depuis le remaniement gouvernemental

Tebboune préside un Conseil des ministres

Cette réunion ministérielle intervient dans un contexte d’une crise multidimensionnelle. La partie sera difficile pour le gouvernement Djerad II.

Le chef de l'Etat présidera, aujourd'hui, la réunion du Conseil des ministres, la première depuis le remaniement partiel du gouvernement, opéré il y a une semaine.
Plusieurs textes de lois relatifs à la relance économique seront adoptés lors de cette réunion ministérielle qui réservera également dans son menu une part importante à la prise en charge des préoccupations citoyennes. Cette réunion ministérielle intervient dans un contexte d'une crise multidimensionnelle. La reprise des marches populaires imprime un rythme d'urgence à l'action gouvernementale qui doit répondre aux desiderata des populations. Si jusque-là les revendications du Hirak étaient d'ordre éminemment politique, elles risquent à présent de glisser vers des demandes sociales, notamment avec l'érosion du pouvoir d'achat, la flambée des prix et la montée du chômage. Le mélange des deux ingrédients donnera une potion difficile à ingurgiter pour le nouvel Exécutif. À cela, il faut ajouter l'arrivée du variant anglais qui complique la situation. Le pire est à craindre en effet, au plan sanitaire au moment où l'on assiste à un grave relâchement de l'observance des mesures barrières chez les citoyens. Et comme un malheur n'arrive jamais seul le tableau cryogène se trouve noirci par la situation sécuritaire au plan régional où tous les voyants sont au rouge. Il y a comme une stratégie d'encerclement du pays. À chacune de ses sorties, le chef d'état-major de l'armée sensibilise, alerte et avertit. Il avoue publiquement que l'Algérie est en guerre contre un ennemi très outillé. Ce conflit qui se déroule sur le terrain du Net fait la part belle aux nouvelles technologies.
Depuis plus d'un an, les ennemis de notre pays ont mis en application un plan connu par les experts sous le nom de «guerre de quatrième génération» a averti le chef d'état-major soulignant que l'ANP, en coordination avec l'ensemble des services de sécurité, «a mis en place d'efficaces contre-mesures pour éliminer cette menace». Toutefois, a-t-il insisté, ces mesures «ne pourraient être pleinement efficaces si elles n'étaient pas soutenues par une solidarité réelle et effective de l'ensemble des forces vives de notre peuple». Plus d'amalgame, plus de doutes, l'armée identifie sa cible. L'ennemi porte un nom, il s'agit du Makhzen. Il y a quatre jours, le ministère de la Défense nationale a répondu, dans un communiqué, aux fake news qui avaient tout l'air d'un scénario millimétriquement planifié. Cette fausse information fait état d'une supposée participation de l'ANP aux missions de la force G5 Sahel, ce qui est évidemment, faux. Mais il s'agissait d'une manipulation typique de ce qu'on appelle la guerre de quatrième génération, surtout qu'elle a été diffusée à la veille du deuxième anniversaire du Hirak. C'est à ces défis multidimensionnels que doit faire face le gouvernement Djerad qui doit donc prendre sa feuille de route, aujourd'hui, auprès du président de la République dont la dernière réunion du Conseil des ministres remonte au 3 janvier dernier.

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