{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

Il a fait des déclarations aux médias étrangers et nationaux

Tebboune révèle les urgences de ses chantiers

Le président de la République s’est donné le temps qu’il fallait au cours de la semaine écoulée pour se livrer aux questions-réponses des médias nationaux et étrangers dans la perspective d’expliquer les défis et les enjeux auxquels fait face l’Algérie à l’ère du changement et des transformations qu’elle traverse. Dans ce sens, Abdelmadjid Tebboune a multiplié ses sorties médiatiques pour étayer les aspects en rapport avec la révision constitutionnelle en cours et les autres chantiers qui se dressent comme challenge pour le nouveau président de la République qui espère rompre avec les pratiques de l’ancien régime et répondre aux attentes et aspirations de la majorité du peuple algérien en quête d’un changement du statu quo. Tous ces aspects politiques, économiques, institutionnels et diplomatiques ont été développés par Tebboune avec la presse étrangère, à l’image du quotidien français Le Figaro et « Russia Today », une chaîne de télévision russe et aussi la télévision nationale à travers ses rencontres périodiques avec la presse nationale. Abdelmadjid Tebboune a expliqué sa démarche quant au Mouvement populaire en répondant au journaliste du Figaro en soulignant que « bien qu’il y ait encore, tous les vendredis, une présence citoyenne dans la rue, les choses commencent à s’apaiser. Presque toutes les demandes du Hirak ont été satisfaites, il n’y a pas eu de cinquième mandat ni de prolongation du quatrième mandat, puis le président a démissionné » et d’ajouter : « Les têtes les plus visibles de l’ancien système sont également parties et la lutte a été engagée contre ceux qui ont mis l’économie à genoux. Reste les réformes politiques, j’en ai fait ma priorité et je suis décidé à aller loin dans le changement radical pour rompre avec les mauvaises pratiques, moraliser la vie politique et changer de mode de gouvernance », a-t-il rétorqué. Le Hirak est une démarche populaire qui ne contredit pas l’approche de changement que compte enclencher le président Tebboune pour asseoir les jalons d’une démocratie plurielle et les préceptes de l’Etat de droit.

L’armée a accompli ses missions constitutionnelles
La Constitution et sa révision ont pris la part du lion dans les déclarations du président de la République. à ce propos, le président Abdelmadjid Tebboune a indiqué que « la Constitution est la priorité des priorités. La mouture finale sera soumise aux deux chambres du Parlement, puis à un référendum populaire », a-t-il précisé dans les colonnes du quotidien français Le Figaro. Abdelmadjid Tebboune a usé des mêmes déclarations avec les autres supports médiatiques, notamment nationaux. Il a en effet accordé un entretien à nos confrères d’El Fedjr, El Hiwar, Midi Libre et La Nouvelle République. Tebboune est revenu sur la question qui a trait à l’institution militaire et les attaques qu’elle subissait de la part de certains haineux que ce soit de l’intérieur ou de l’étranger en précisant que « L’armée accomplit ses missions constitutionnelles, elle ne s’occupe ni de politique ni d’investissement ni d’économie. La lutte contre la corruption et ses effets néfastes, Tebboune a révélé sa démarche quant à la manière d’y remédier et lutter contre cette hydre qui a pris de l’ampleur en déclarant à ce propos que « la tête de la mafia a été coupée, mais pas le corps. De l’argent sale circule encore. Chaque jour de nouveaux responsables, des pseudos hommes d’affaires se retrouvent devant la justice. Les fondements de l’État algérien doivent être sains. Ce qui nous attend est bien plus grand que les travaux de Sisyphe », a-t-il tonné.

Des relations sereines avec la France
Le volet économique était présent avec force dans les déclarations du président de la République qui a fait allusion à la rupture avec la mentalité rentière qui a fait que l’appareil économique est déterminé par le cours mondial du baril de pétrole. Dans ce sens, Abdelmadjid Tebboune a insisté sur le potentiel de la jeunesse qui a été formée par l’université algérienne pour qu’elle puisse booster l’économie nationale, enclencher le processus de développement et de la croissance, de la création des richesses. Nos maux viennent de l’importation débridée, génératrice de surfacturation, une des sources de la corruption favorisée par de nombreux pays européens où se faisait la bancarisation, la surfacturation, les investissements de l’argent transféré illicitement. Cela a tué la production nationale. Nous allons par exemple arrêter l’importation de kits automobiles. L’usine Renault qui est ici n’a rien à voir avec celle qui est installée au Maroc. Comment créer des emplois alors qu’il n’y a aucune intégration, aucune sous-traitance », a-t-il souligné. Quant aux relations bilatérales entre la France et l’Algérie, Abdelmadjid Tebboune a souligné à ce propos que « nous sommes pour des relations sereines avec la France, fondées sur un respect mutuel. À un certain moment, il faut regarder la vérité en face. Un premier pas est de reconnaître ce qui a été fait, le deuxième pas est de le condamner. Il faut du courage en politique. Mais il y a un autre lobby (le Maroc, Ndlr), dont toute la politique repose sur l’endiguement de l’Algérie et qui est présent en France. C’est un lobby, aux accointances économiques et sociales, qui a peur de l’Algérie. Même quand l’Algérie intervient pour proposer des règlements pacifiques à des crises, ce lobby tente de s’immiscer sous prétexte qu’il est également concerné », a-t-il déclaré.

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré