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Très ferme sur l’urgence de relancer la machine économique

Tebboune veut asseoir un nouveau paradigme

Il n’y est pas allé avec le dos de la cuillère pour montrer du doigt la situation d’impasse qui frappe l’économie nationale.

Abdelmadjid Tebboune n’a pas fait dans le dithyrambe quant à une situation économique souffrante et dépendante des recettes pétrolières. Cette atrophie économique a été ciblée d’une manière on ne peut plus claire par le président de la République. Tebboune n’y est pas allé avec le dos de la cuillère pour montrer du doigt la situation d’impasse et d’immobilisme qui frappe de plein fouet l’économie nationale. Dans ce sens et lors de la réunion du Conseil des ministres, Le président Tebboune n’a pas caché son sentiment quant au manque drastique de la volonté pour aller de l’avant et enclencher le processus de développement économique propre au pays et par des cadres et des techniciens locaux. Dans ce sillage, le président Tebboune a souligné que « l’évaluation doit s’appuyer à la réalité amère pour pouvoir sortir avec une vision claire de ce que nous voulons réaliser.
Malheureusement, cette réalité montre que nous ne sommes pas parvenus, à ce jour, à produire localement à 100% un téléviseur ou un réfrigérateur alors que l’Algérie recèle des compétences scientifiques dans les divers domaines. Des compétences qui ont démontré leur potentiel dans notre lutte collective contre la propagation de la pandémie de coronavirus », a tempêté le président de la République, Abdelmadjid Tebboune. La fermeté exprimée par le président Tebboune lors de la réunion du Conseil des ministres, se voulait comme un ultime appel pour asseoir les jalons d’un nouveau modèle économique sans tarder et tergiverser. A ce propos, Abdelmadjid Tebboune a précisé :
« J’insiste sur la prise des mesures pratiques pour accélérer la mise en place d’un nouveau modèle économique basé sur la diversification du développement et l’économie du savoir, en sus d’une nouvelle politique d’industrialisation orientée vers les industries petites, moyennes et émergentes », et d’ajouter avec détermination « il faut insister sur l’importance d’accorder la priorité aux produits garantissant un taux d’intégration élevé en vue de réduire la facture d’importation et créer des postes d’emploi, instruisant, par la même, de recenser toutes les ressources naturelles nationales non exploitées afin de renforcer nos capacités d’exportation, de compenser la baisse des recettes d’hydrocarbures et de préserver cette richesse aux générations montantes », a-t-il souligné. C’est la première fois où un Conseil des ministres se voit teinté d’un ton ferme et des critiques acerbes par rapport à une situation économique. La crise sanitaire majeure est pour beaucoup dans cet « éveil » et ce sursaut politique. Le président Tebboune est conscient que le pays dispose de potentialités au plan de la ressource humaine des plus compétentes et qualifiées pour relancer et booster l’économie nationale et le libérer de la dépendance à la rente pétrolière. Dans ce registre, le chef de l’Etat a indiqué que « nous avons des compétences algériennes et des ressources matérielles susceptibles de nous mettre à l’abri de l’instabilité des recettes pétrolières, appelant à mettre en valeur les ressources humaines afin de remporter le pari de surmonter les séquelles de la pandémie de Covid-19 et de jeter les fondements d’une véritable industrie nationale dans le cadre d’une réelle économie, dont les échéances et les objectifs sont bien définis ».

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