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Inondations

Tizi Ouzou recense ses points noirs

Les catastrophes naturelles, dont les inondations, coûtent cher à la collectivité.

Une opération de recensement des points noirs inondables dans la wilaya de Tizi Ouzou sera lancée «dès la semaine prochaine» sur instruction du wali, Mahmoud Djamaâ, a-t-on appris hier, au cours d’un conseil de wilaya consacré à la rentrée scolaire et à la préparation de la saison hivernale.
Le chef de l’exécutif local a mis l’accent, lors de la réunion du conseil, sur l’urgence de «recenser tous les points noirs au niveau de la wilaya et d’entamer les opérations de nettoyage dès la semaine prochaine», tout en soulignant «la nécessité d’établir une carte des zones d’enneigement et celles inondables et de prendre toutes les mesures préventives qui s’imposent pour éviter les situations catastrophiques». Mahmoud Djamaâ a, à cet effet, instruit les responsables concernés, notamment ceux de la direction des travaux publics (DTP), l’Office national d’assainissement (ONA), de la Protection civile et les chefs de daïra à mettre sur pied une commission multisectorielle qui aura pour mission de se charger de l’opération et d’établir un rapport à la fin du mois de septembre. Déplorant, par ailleurs, le fait qu’il y ait «beaucoup de retard dans le lancement d’opérations inscrites au profit de la wilaya, dont certaines remontent à 2012 ou 2013», retard, a-t-il dit, derrière les «situations de mécontentement des citoyens», Djamaâ a appelé les responsables locaux à «changer de méthodes de travail et à faire du développement local leur priorité». «Que chacun prenne la mesure du retard et travaille à mobiliser les moyens et les ressources nécessaires pour mettre en œuvre le plan de développement de la wilaya», a lancé le wali aux responsables concernés en les assurant de «la disponibilité des autorités à les accompagner et à fournir les moyens nécessaires». S’agissant de la rentrée scolaire, le directeur de l’éducation, Ahmed Lalaoui, a indiqué que la wilaya «bénéficiera de six nouvelles structures scolaires pour cette rentrée, soit deux pour chaque palier», affirmant que «toutes les dispositions ont été prises» pour assurer un bon déroulement de la rentrée. Abordant cette question sur un autre volet, la Caisse nationale de mutualité agricole (Cnma ) a plaidé, en juillet dernier, pour un dispositif juridique d’assurance permettant d’indemniser les agriculteurs en cas de catastrophes climatiques comme la sécheresse. «Il faut impérativement mettre en place ce dispositif (juridique) et de le doter des capacités financières nécessaires», a indiqué le directeur général de la Caisse, Cherif Benhabilès, lors d’une rencontre nationale regroupant les Conseils interprofessionnels des filières agricoles. Il a souligné que la Cnma avait eu l’agrément pour commercialiser l’assurance sécheresse, mais n’a pas pu le faire faute de dispositif dédié à ce produit qui nécessite des «moyens techniques et financiers très importants».
En 2003, les pouvoirs publics ont instauré un dispositif d’assurance «Cat-Nat» (catastrophes naturelles) qui protège tout propriétaire d’un bien immobilier à usage d’habitation ou à usage professionnel contre les effets des catastrophes naturelles (tremblement de terre, inondations, mouvements de boue). «Malheureusement tous les risques agricoles, dont la sécheresse, ont été exclus de ce dispositif», a regretté Benhabilès, rappelant que les aléas climatiques perturbaient sérieusement la production agricole et menaçaient même la sécurité alimentaire du pays. Pour sa part, le président du Conseil national interprofessionnel du lait, Tamni Azzeddine, intervenant lors de la rencontre, a avancé que le conseil travaillait pour rendre obligatoire l’assurance agricole dans la filière lait. «Nous sommes en train de réfléchir pour rendre obligatoire la souscription d’une assurance agricole RC (responsabilité civile) pour tous les bénéficiaires du dispositif de soutien étatique relevant de notre filière», a-t-il fait savoir. Pour sa part, le directeur de la régulation et du développement agricole au ministère de l’Agriculture, Mohamed Kharroubi a mis l’accent sur l’importance de l’assurance dans le développement du secteur. Il a fait savoir que les incendies ont déjà ravagé 450 hectares depuis le début de la saison moissonnage-battage, il y a une vingtaine de jours.
«Le nombre des agriculteurs assuré est très faible, ce qui les expose à des pertes importantes en cas d’incendies», a-t-il souligné.

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