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Accidents de la circulation à Béjaïa

Trois jeunes périssent en 24 heures

La saturation des axes routiers et la tension qui y règne se soldent souvent par des drames.

Les axes routiers de Béjaïa font défrayer la chronique chaque jour que Dieu fait. Il ne se passe pas un jour sans qu'un accident, souvent mortel ou pénalisant, ne soit signalé sur les routes en question. Lorsque ce ne sont pas les coupures de routes qui s'invitent, sans préavis, ce sont les accidents et souvent mortels qui font la Une de l'actualité. Hier, les services de la Protection civile sont intervenus, vers 8h 55, au niveau du lieudit Edimco Route d'Ihaddaden, dans la commune de Béjaïa pour un accident de la circulation, qui aurait pu coûter la vie à des gens. Un poids lourd a heurté un piéton âgé de 86 ans, écrasant sa jambe. Avant-hier, très tôt le matin, les secours de la Protection civile ont eu toutes les peines du monde à retirer deux corps d'un véhicule qui avait dérapé, pour se renverser sur le bas-coté de la chaussée, sur la RN-26, à hauteur de R'mila, commune de Sidi Aïch. Deux hommes, Rabhi N, âgé de 24 ans et Benabdelkrim Ch, 38 ans, ont rendu l'âme sur place. Paix à leurs âmes. Le choc était tel que le véhicule s'est pratiquement déformée. L'excès de vitesse n'est sans doute pas étranger à ce drame. Quelques heures après, c'était un jeune motocycliste, âgé de 27 ans, qui perdit la vie, suite à un accident survenu sur le chemin de wilaya 42 A reliant Boudjellil à Béni Mansour. Bejaia enregistrait alors trois décès des suites des accidents de la circulation, qui totalisent 28 morts, depuis le début de l'année. Depuis le 1er janvier 2020 à ce jour, 1380 accidents se sont produits sur les routes de Béjaïa faisant 1 628 blessés et 28 morts. Les accidents de la circulation sont l'autre fléau qui mine les routes de la wilaya de Béjaïa. Ils s'ajoutent aux fermetures de routes pour constituer une problématique sociale et une hémorragie économique entravant le développement de la région. Les bilans présentés régulièrement par la direction de la Protection civile attestent d'une véritable guerre qui singularise les routes, faisant des milliers de blessés par an et endeuillant des dizaines de familles. Rien ne semble arrêter ce fléau, même les campagnes de sensibilisation et la sévérité des amendes infligées aux contrevenants n'influent en rien sur la situation. L'hécatombe est là. Elle trouve sa raison d'être dans l'homme qui, par son comportement non respectueux du Code de la route et de par sa nature imprévisible, constituant ainsi le handicap majeur dans la gestion de la problématique des accidents de la circulation.
Ajouté à l'état lamentable catastrophique des routes de par leur exiguïté et la saturation, on comprend vite la tension qui y règne. Le bilan macabre n'est pas si étonnant que cela pour certains observateurs. Pour d'autres, il est nécessaire de penser à la manière de contrôler et d'adapter le comportement des gens sur les routes en le rendant plus courtois et responsable, afin d'obtenir une circulation moins pénible et moins meurtrière.
À l'instar de plusieurs régions du pays, l'ampleur de l'insécurité routière à Béjaïa est considérable. Les chiffres sont de plus en plus alarmants, concernant les accidents de la route et leurs conséquences. En dépit des campagnes de sensibilisation, des barrages fixes et des contrôles inopinés, la situation de la sécurité routière n'en finit pas de s'aggraver, eu égard au nombre croissant d'accidents de la circulation et leur gravité durant ces dernières années.
Le constat est là. Il est de nature à interpeller tout un chacun pour tenter de juguler le fléau afin de l'éliminer, c'est toute une culture qu'il faudra revoir.

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